"Derrière chaque grand homme, se cache une femme", déclarait un poète français plus que visionnaire... Mais qui se cache derrière Zlatan Ibrahimovic, mégastar de la Ligue 1 au caractère bien trempé débarquée l'été dernier au PSG avec une aura à faire pâlir un saint ?
La belle et la bête
S'il en est une devant qui Zlatan Ibrahimovic fait rarement le mariole, c'est bien sa compagne Helena Seger. Deux êtres qui n'auraient pourtant jamais dû se rencontrer, tant les deux viennent de mondes différents. Et pourtant, onze ans de plus que son homme et 30 centimètres en moins n'auront pas empêché la jeune femme de succomber au charme d'Ibra. Pourtant, ce n'était pas gagné, comme elle le confie au magazine Elle : "Quand je l'ai rencontré, il avait 21 ans, j'en avais 32 et pas du tout le temps pour une histoire d'amour." Aurait-elle pu succomber à un jeune sportif à la flambe facile, montre en or, grosse cylindrée et musique à fond ? "Bon, c'est vrai qu'il était pas trop mon type a priori mais, je vous le promets, si je ne l'ai pas remarqué, c'est que je bossais trop !", poursuit celle qui lui donnera deux beaux garçons, Maxilimian et Vincent. Et pour cause. La jolie blonde aux yeux bleus occupait un poste de chef de produit et avait repris ses études, bossant les week-ends dans un restaurant : "J'avais plein de projets à l'époque mais pas celui de devenir compagne de footballeur !"
Femme de pub adepte de Carrefour
Car contrairement à la plupart des femmes de footballeur, les fameuses WAGs, Helena Seger n'a rien d'une midinette d'une vingtaine d'années adepte des tenues légères, à exposer de préférence sur papier glacé. Malgré ce qu'en dit sa bio Wikipedia... "Moi, une ancienne top model ? Bon sang, regardez-moi, je mesure 1,65 mètre, j'ai une grosse bouche, de toutes petites jambes, c'est une blague !", rigole-t-elle en apprenant le passif qui lui est attribué sur le web. Et la différence avec les WAGs ne s'arrête pas là. Alors que la plupart d'entre elles ne jurent que par le luxe, Helena Seger ne jure elle que par... Carrefour, d'où elle revenait au moment de l'entretien accordé à Elle. "Leur rayon yaourts, c'est un truc de dingue, non ? Je peux passer des heures à essayer de comprendre le positionnement de telle ou telle marque, confie-t-elle. Le marketing, ça a longtemps été toute ma vie !" Pourtant, en 2004, lorsque le géant suédois pose ses valises à la Juventus de Turin, Helena Seger, alors en charge de lancer une compagnie aérienne, plaque tout et suit son homme en Italie...
Car au final, Zlatan Ibrahimovic a bien réussi à séduire sa belle Nordique... Avec une arme inattendue, l'humour... Celle que Zlatan appelle "evil-super-bitch-deluxe" raconte ce qui a plu à son compagnon : "Quand j'ai rencontré Zlatan, je n'avais pas besoin de lui et c'est peut-être ça aussi qui lui a plu en moi." Et ses biens. Car comme lui rappelle Elle, Helena Seger soupçonnait Zlatan Ibrahimovic d'avoir laissé ses potes cambrioler son logement au début de leur relation, ce que le joueur a toujours nié, et continue de nier. "Bien sûr qu'il le sait (qui a fait le coup, ndlr). Et, si je suis restée toutes ces années, c'est pour qu'il l'avoue, enfin. Je veux récupérer ma sono et mes ordinateurs, et je finirai par y arriver !", raconte-t-elle avec humour, avant d'expliquer qu'elle a appris à son géant à se servir d'un verre à vin et d'un couteau à poisson, mais à qui il reste beaucoup d'efforts à faire côté bonnes manières.
Et son caractère si spécial, que d'aucuns qualifient d'arrogant, entre deux coups de folie ? "Bien sûr qu'il est fou, mais dans le bon sens. C'est mon meilleur pote, mon âme soeur, il m'a apaisée, il a changé ma vie", poursuit-elle. D'abord en Italie, où elle découvre une autre culture - "en Italie, ce qui est bien vu, c'est d'être souvent à poil à la télé"-, puis en Espagne à Barcelone avant de retrouver l'Italie et enfin la France, un pays où elle se sent particulièrement bien.
Paris, merveilles et arnaques
"Venir ici, c'est ce qui pouvait arriver de mieux à ma famille, poursuit-elle. Les gens sont cool, moins intrusifs que dans le Sud de l'Europe, je passe des heures à marcher dans la ville, sans être embêtée. Et la cuisine ! Bon sang, si Zlatan resigne avec le PSG, je vais peser 100 kilos ! C'est encore meilleur qu'en Italie, il y a plus de variété, plus d'influences du monde entier chez vous... Surtout, mes garçons sont heureux. Une semaine après notre arrivée, Vincent, le petit de 4 ans, a laissé tomber un truc et s'est exclamé en français : 'Merde !' J'ai dit : 'Bravo, ça, c'est mon fils ' !" Et si ses débuts en tant que Parisienne furent plus que compliqués, avec une agression en pleine rue, la quadragénaire s'est vite faite à la vie parisienne, apprenant ainsi à déjouer les arnaques, comme dans les villes précédentes : "Déjà, on apprend à se méfier des agents immobiliers. A Paris, ils m'ont prise pour une truffe, en me proposant des endroits à trois fois le prix." Heureusement, Helena Seger avait une arme secrète : "Je le savais déjà parce que j'ai des applis dans mon téléphone et je voyais bien que sur Belles Demeures de France, l'appart qu'on nous faisait visiter était bien moins cher. Donc je me suis débrouillée toute seule et, ça y est !, on est logés et bien logés..." Et non à Versailles, comme l'avait annoncé "l'agent immobilier des Ibrahimovic", qu'elle n'a jamais vu de sa vie.
Non, la petite famille s'est installée dans un appartement parisien où tout était parfait avant qu'un couple de stars ne prenne ses quartiers... "On est super bien sauf que, juste après nous, des stars ont emménagé dans l'immeuble et, mon Dieu !, ils sont du genre à appeler les photographes pour prévenir qu'ils sortent de chez eux, je croise leurs coiffeurs et maquilleurs tous les matins en amenant les garçons à l'école, c'est tellement tacky (pas chic en langage Helena Seger..., ndlr) ! ", confie la Suédoise, qui avoue au passage : "Je m'occupe de mes hommes moi-même, sans femme de ménage ni nounou parce que je veux vraiment avoir la vie la plus normale possible." Une vie normale à laquelle il faut tout de même ajouter la construction de sept maisons, dans lesquelles elle pourra ainsi entreposer les dizaines et dizaines de meubles design dont elle est une "cinglée"...
Quant à son avenir, il pourrait bientôt s'inscrire dans le business : "Une carrière de footballeur n'est pas éternelle. Quand Zlatan aura fini la sienne, j'ai prévu de recommencer à bosser. Il ira chasser pendant la journée et, le soir, quand je rentrerai du boulot, on cuisinera tous les deux."
Un beau programme, en somme...
Un entretien à retrouver dans son intégralité dans Elle, en kiosques le 1er février.