Jean-Michel Maire a souhaité briser le silence auprès de nos confrères de Closer concernant la plainte de Soraya Riffy. Aussi a-t-on appris que c'est "par voie de justice" que le chroniqueur de Touche pas à mon poste (C8) a appris la nouvelle.
"Elle ne m'a pas prévenu. Elle m'a dit qu'elle ne porterait jamais plainte. Là, elle porte plainte...", a-t-il confié, sans en dire davantage sur son passage au commissariat le 26 mars dernier. Il a en revanche expliqué pourquoi la danseuse marseillaise a souhaité saisir la justice, plusieurs mois après la polémique : "D'après ce que je sais, ce n'est pas tellement pour l'histoire mais pour les conséquences. On l'a harcelée, les gens la critiquaient dans la rue, etc. C'est pour ça qu'elle a porté plainte. Elle ne m'en avait jamais parlé. Je n'avais plus de contact avec elle."
Quelle que soit l'issue de cette affaire, Jean-Michel Maire a expliqué qu'il continuerait à officier dans l'émission de Cyril Hanouna : "Cette histoire date d'il y a un an et demi, le CSA n'a pas donné de sanction. Bien évidemment, je suis toujours à l'antenne. Cette affaire est passée. Il n'y a aucune raison que je ne sois pas à l'antenne. Si on avait dû me demander de me mettre en retrait, on l'aurait fait à l'époque des faits. Pas maintenant, un an et demi après. Maintenant, c'est entre les mains de la justice." Affaire à suivre donc.
De son côté, Soraya s'est exprimée auprès de TV Mag aujourd'hui afin de lever le voile sur sa plainte. Elle a en effet admis être la cible de violentes insultes ou de menaces de mort depuis un an. Un calvaire qui l'a poussée à se rendre au commissariat. "C'est très dur à vivre à long terme aussi bien dans ma vie sociale que dans ma vie familiale. J'ai rencontré beaucoup de difficultés, j'ai fait une dépression", a-t-elle admis.
Pour rappel, le 14 octobre 2016, Jean-Michel Maire s'était permis d'embrasser Soraya Riffy sur le haut de la poitrine sans son consentement, après un happening la faisant passer pour Kim Kardashian, dans le cadre des 35h de Baba (C8). La brunette n'avait d'abord pas souhaité porter plainte, mais elle a finalement changé d'avis.
La séquence avait choqué de nombreux téléspectateurs. Aussi, nombreux sont ceux à avoir saisi le CSA. Le 23 novembre 2016, le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel mettait alors C8 en demeure. Le groupe Canal+ a bien tenté de demander l'annulation de cette sanction en saisissant le Conseil d'État. Elle n'a toutefois pas obtenu gain de cause. "Le caractère humoristique du programme n'était pas de nature à justifier une séquence qui ne pouvait que banaliser un comportement consistant à embrasser une femme contre sa volonté manifeste", pouvait-on lire dans la décision de l'institution, le 4 décembre dernier.