L'affaire avait fait grand bruit. Le 14 octobre 2016, Jean-Michel Maire s'était permis d'embrasser Soraya Riffy sur le haut de la poitrine sans son consentement, après un happening la faisant passer pour Kim Kardashian, dans le cadre des 35h de Baba (C8). La brunette n'avait d'abord pas souhaité porter plainte, mais elle a finalement changé d'avis et a révélé pourquoi à nos confrères de TV Mag.
"Après mon passage dans l'émission, à part quelques commentaires sur internet, ça allait. Mais depuis un an, ma vie est devenue un vrai calvaire. Je reçois de nombreuses critiques, des menaces de mort, des allusions vraiment malsaines me concernant. C'est très dur à vivre à long terme aussi bien dans ma vie sociale que dans ma vie familiale. J'ai rencontré beaucoup de difficultés, j'ai fait une dépression", a admis la danseuse marseillaise.
Elle a ensuite révélé qu'après que la polémique a éclaté, Jean-Michel Maire l'avait contactée en lui expliquant que "sa fille était harcelée à l'école". "Sur le moment, je n'ai pas pensé à moi. Par ailleurs, la production m'a également appelée me conseillant de ne rien faire. Mais au final, je me suis rendu compte qu'en effet il avait eu un comportement inacceptable. En plus de cela, je me suis fait agresser et insulter dans la rue. Ça devenait difficile, je n'osais même plus sortir. Ma vie s'est dégradée, je me suis renfermée sur moi-même, j'ai échoué dans mes études...", a-t-elle conclu.
En janvier dernier, elle s'est donc rendue au commissariat afin de déposer une plainte. C'est la raison pour laquelle, selon nos confrères de Closer, le chroniqueur de TPMP a été entendu par la police lundi 26 mars.
Pour rappel, de nombreux téléspectateurs avaient saisi le CSA après avoir découvert la séquence au cours de laquelle Jean-Michel Maire dérapait. Le 23 novembre 2016, le CSA mettait alors C8 en demeure. Le groupe Canal+ a bien tenté de demander l'annulation de cette sanction en saisissant le Conseil d'État. Elle n'a toutefois pas obtenu gain de cause. "Le caractère humoristique du programme n'était pas de nature à justifier une séquence qui ne pouvait que banaliser un comportement consistant à embrasser une femme contre sa volonté manifeste", pouvait-on lire dans la décision de l'institution, le 4 décembre dernier.