La disparition d'Émile obsède le Vernet depuis le 8 juillet dernier, date à laquelle ce petit garçon de 2 ans et demi a échappé à la vigilance de ses grands-parents en fin d'après-midi ? L'enfant, issu d'une grande famille qui était réunie au Haut-Vernet dans les Alpes-de-Haute-Provence ce jour-là est depuis introuvable et forcément la vie de ce village tout entier s'en trouve impactée. D'abord, l'émotion y est palpable bien sûr suite à la disparition de cet enfant. Et puis, la suspicion est aussi de mise entre les habitants du Haut-Vernet. Mais c'est aussi la vie dans son aspect pratique qui a connu quelques bouleversements dans ce lieu si reculé. Et les choses ne semblent pas près de changer...
En effet, on apprend ce mercredi 2 août que l'arrêté visant à interdire la circulation des personnes dans le hameau du Haut-Vernet a été reconduit jusqu'à samedi inclus par le maire du hameau, François Balique. Le hameau restera ainsi interdit à la circulation, le temps que l'enquête ouverte après la disparition d'Émile se poursuive dans la commune, relatent nos confrères du Figaro. Le maire du Haut-Vernet, François Balique, a indiqué à ces derniers qu'il avait reconduit l'arrêté visant à interdire la circulation des personnes dans le hameau jusqu'au samedi 5 août inclus.
Il n'y a pas de champignons, ni d'animaux...
L'arrêté avait déjà été prolongé à la mi-juillet dernier, pour une durée de quinze jours. Et ce pour assurer le bon déroulé à cette enquête qui piétine depuis plus de trois semaines. Cette décision du maire veille naturellement aussi à garantir la tranquillité à ses habitants, évitant ainsi une curiosité malsaine. Mais on entend déjà certains habitants grincer des dents à cette annonce. Si ce choix du maire vieille à protéger le Haut-Vernet d'un "tourisme malveillant", certains qui viennent travailler au Vernet en voiture s'étaient plaints. Mais le maire est catégorique et pour lui, cette mesure ne gênera personne, "car seuls les habitants du Haut-Vernet s'y rendent. Il n'y a pas de champignons ni d'animaux, pas d'épicerie non plus, rien qui motive de s'y rendre autrement que pour rentrer chez soi", avait-il décrit.