Alors que le Brésil descend dans les rues à l'approche de son mondial pour crier son ras-le-bol des dépenses engagées pour la construction de stades au détriment d'investissements sociaux, il est d'autres sélections qui traversent quelques zones de turbulences à l'approche de ce rendez-vous tant attendu. Dernièrement, c'est l'Uruguay qui s'est énervé...
La sélection, qui compte notamment deux des meilleurs joueurs au monde - Luis Suarez, aussi bien connu pour ses talents de buteur que pour ses morsures, et Edinson Cavani, l'attaquant du Paris Saint-Germain à la Ferrari rutilante - s'est élevée contre l'exploitation qui est faite de son image. En cause, des petites figurines mises en vente par une célèbre chaîne de grande distribution. Chaque joueur de la sélection est représenté avec grosse tête sur un petit corps... Et une finition assez douteuse au final, ce qui n'a pas manqué de toucher Edinson Cavani, transfert le plus cher de la Ligue 1 avec 63 millions d'euros donnés à Naples pour s'attacher ses services.
"C'est une honte. Il faudrait parfois investir dans plus de qualité et de professionnalisme histoire de ne pas devenir le sujet des moqueries venant des quatre coins du monde. Ça fait partie des choses qu'il faudra changer un jour dans le football", a lâché El Matador en conférence de presse. Mais visiblement, ce n'est pas seulement la crédibilité de ladite figurine qui serait en cause.
L'enseigne de grande distribution aurait obtenu les droits de licence et de commercialisation de biens de consommations auprès de la Fédération Uruguayenne de Football pour une bouchée de pain. En gros, Edinson Cavani et ses coéquipiers vont servir à enrichir une marque privée, sur la base de produits douteux et de piètre qualité. Et sans rien toucher...
De quoi énerver les joueurs donc.