Comme quoi, personne n'est à l'abri d'un accident de travail... pas même la ministre qui s'en occupe. Le mercredi 27 novembre 2019, après une réunion avec Edouard Philippe, Muriel Pénicaud a été victime d'une chute terrible, depuis le périlleux escalier de Matignon. Plus de peur que de mal ? Pas vraiment. Elle qui pensait n'être victime que d'une douleur passagère liée à une vilaine entorse est retournée travailler à son ministère situé rue de Grenelle, collant un sachet glacé à sa blessure pour apaiser les choses.
Il s'est comporté en gentleman
Résultat des courses : "deux petites fractures" ont été découvertes, le lendemain matin qui a suivi l'incident, sur les radios de Muriel Pénicaud. Elle a heureusement, sur le coup, trouvé une aide charitable en la personne d'Edouard Philippe, Monsieur le premier ministre. "Il s'est comporté en gentleman, relève son entourage dans les colonnes du Parisien. Il a été absolument adorable et charmant." Le déplacement organisé à Vendôme, prévu le jeudi 5 décembre 2019, se fera donc sans elle. La ministre du travail devait se joindre, dans le Loir-et-Cher, à Jacqueline Gourault, Marc Fesneau, Christelle Dubos et Emmanuelle Wargon.
C'est l'occasion pour elle d'appliquer ses propres convictions, elle qui prône la facilité que représente le télétravail. Bien qu'elle ait pour habitude de se déplace de "une à deux fois par semaine" – rapporte le quotidien – fournira l'effort, clouée à son bureau depuis le septième arrondissement de Paris. "Il ne faut pas demander aux gens de faire des acrobaties pour faire des heures de transport, expliquait-elle sur les ondes d'Europe 1 dans Le Grand rendez-vous. Depuis les ordonnances travail, le télétravail est un droit. Il suffit d'un simple échange d'e-mails entre le salarié et l'employeur." Espérons qu'Emmanuel Macron jette un oeil à ses courriels les plus récents...