L'expérience n'est jamais vraiment la même. De retour dans un troisième volet de Ducobu, Élie Semoun incarne une nouvelle fois le professeur Latouche... mais pas seulement. Il a également prêté ses traits à la maman de son personnage. Un rôle pour lequel il puise dans son enfance, s'inspirant de la force, de la "virilité encombrante" de son père Paul. Sa mère à lui, en revanche, ne lui a laissé qu'un souvenir de douceur et de bienveillance. Décédée alors qu'il n'avait que 11 ans, elle a marqué son être à vie, de manière positive comme négative. Car sa vie sentimentale pâtit quelque peu de cette relation qui est tragiquement restée sur "pause".
S'il est d'une discrétion sans faille à propos de sa vie sentimentale, Élie Semoun a connu l'amour auprès de femmes globalement moins âgées que lui. Il a notamment été en couple avec Annie Florence Jeannesson, la mère de son fils Antoine, et avec la danseuse Juliette Gernez – de dix-huit ans sa cadette. "Je suis toujours avec des filles plus jeunes que moi parce que j'ai moi-même l'impression d'être plus jeune que moi, explique-t-il dans les colonnes du magazine Gala. Mais bon, j'ai compris un truc : ma mère est morte à l'âge de 37 ans, et j'ai du mal à sortir avec des femmes qui ont plus que cet âge-là car j'ai l'impression de la tromper. Je crois que je suis resté amoureux de ma mère."
Je nage en pleine immaturité sentimentale
En couple ou célibataire ? Excellente question. Si Élie Semoun préfère vivre heureux caché, il avoue aisément que certains de ses troubles romantiques lui viennent du passé. "J'en veux un peu à mon enfance et à mes fantasmes de ne pas m'avoir assez préparé à la réalité de l'amour, précise-t-il. Parce qu'aujourd'hui encore, je nage en pleine immaturité sentimentale." Son âme d'enfant a cependant des avantages : celui, par exemple, de se replonger dans les bandes dessinées de Zidrou et Godi pour en faire profiter les spectateurs...
Retrouvez l'interview intégrale d'Élie Semoun dans le magazine Gala, numéro 1390 ,du 30 janvier 2020.