Le 9 janvier 2019 sortira le livre autobiographique d'Elisabeth Quin, (55 ans) La nuit se lève, aux éditions Grasset. Un ouvrage dans lequel l'animatrice du magazine d'actualité culturelle 28 minutes (Arte) se livre sans tabou. Elle lève le voile sur une maladie qui la ronge depuis de nombreuses années.
"Elisabeth Quin découvre que son oeil est malade et qu'un glaucome [une maladie dégénérative du nerf optique qui entraîne une perte progressive de la vision étalée sur plusieurs années, NDLR] altère, pollue, opacifie tout ce qu'elle regarde. Elle risque de perdre la vue. Alors commence le combat contre l'angoisse et la maladie, nuits froissées, peur de l'aube, fragilité de cet oeil soudain ausculté, trempé de collyres, dilaté, examiné, observateur observé...", peut-on lire dans le synopsis de l'éditeur. A l'occasion de la promotion de son livre, l'ancienne chroniqueuse de Ça balance à Paris et de Rive droite / Rive gauche a accordé un entretien à nos confrères du magazine Elle pour en dire plus sur sa maladie.
C'est tout d'abord sur les conséquences de ses lourds traitements médicaux qu'Elisabeth Quin s'est épanchée : "J'ai voulu me décrire de la façon la plus naturelle qui soit. Ne pas faire joli. Et c'est amusant de raconter comment le matin on doit traquer les poils sur son visage comme si on était en train de devenir la femme à barbe. (...) Ce n'est pas très grave si on me regarde bizarrement. Je m'en fiche." Elle révèle ensuite être victime de nombreuses crises d'angoisse : "Il m'arrive encore de me réveiller la nuit dévorée d'angoisses. Bien sûr, on s'interroge. On apprend à accepter les choses. Mais de là à atteindre la sérénité, il y a un peu. Disons que je suis adepte d'un stoïcisme souriant", a-t-elle détaillé.