Les mésaventures s'enchaînent pour les enfants du roi Philippe et de la reine Mathilde de Belgique... Alors que leur aînée, la princesse héritière Elisabeth, a été nommément ciblée par des menaces d'enlèvement émanant d'un désaxé xénophobe et bénéficie désormais d'une étroite surveillance policière pour aller en classe, le troisième de leurs quatre bambins se retrouve avec un pied dans le plâtre.
Tandis que le roi Philippe avait la surprise "sympa" de voir débarquer ce mercredi au palais royal, pour les prix du concours Belgodyssée, le rockeur flamand Ozark Henry pieds nus, ce qui est le style quotidien du musicien mais qui s'avérait insolite et sans doute inédit à Laeken, la presse belge rapportait que son fils, le prince Emmanuel, avait été vu le pied dans le plâtre.
L'information, signalée par Le Soir Magazine, a été confirmée par le palais royal, qui a admis que le prince de 8 ans avait un pied dans le plâtre en raison d'un petit accident. Aucun autre commentaire n'a été fait, le service de presse coupant court en arguant que l'incident relevait de la "vie privée".
Quelques éclaircissements auraient pourtant été les bienvenus, car, outre le plâtre, les circonstances de cette découverte sont un brin mystérieuses : c'est en effet à la sortie de l'Institut du Sacré-Coeur de Lindthout à Woluwe-Saint-Lambert (commune de l'ouest de Bruxelles), un établissement francophone de l'enseignement libre, que le prince Emmanuel a été repéré avec son plâtre au matin du 18 décembre. Or, le jeune garçon est censé être scolarisé depuis la rentrée 2012 dans l'école Eurêka à Kessel-Lo, près de Louvain, un établissement néerlandophone spécialisé dans les problèmes d'apprentissage. Souffrant de dyslexie, Emmanuel avait quitté le Collège Sint-Jan Berchmans de Bruxelles fréquenté par ses frère (Gabriel) et soeurs (Elisabeth et Eléonore) pour l'Institut Eurêka, qui prend en charge les enfants de 7 à 14 ans souffrant de difficultés d'apprentissage et de problèmes structurels, tels que la dyslexie (trouble de la lecture), la dyscalculie (trouble du calcul) ou la dyspraxie (troubles de la coordination motrice).
Lors de la rentrée scolaire de septembre 2013, les médias belges évoquaient la possibilité que le jeune prince réintègre l'enseignement classique à l'issue de cette seconde année en filière spécialisée. Une autre option aurait-elle été choisie en toute discrétion ?