A quelques semaines du premier tour de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron a accordé un nouvel entretien au magazine Têtu (de retour en kiosques le 28 février avec une nouvelle formule) pour parler de son programme, de ses divers positionnements tel que celui sur la GPA (gestation pour autrui) ou bien encore pour mentionner les rumeurs liées à sa supposée homosexualité.
Depuis plusieurs semaines déjà, des rumeurs imbéciles affirment en effet que l'ex-ministre de l'Economie entretiendrait une relation amoureuse et illégitime avec le PDG de Radio France Mathieu Gallet. Une rumeur démentie avec humour le 7 février dernier à Paris lors d'un meeting organisé au théâtre Bobino, mais qui avait également été contestée en novembre dernier auprès de Médiapart. Marié depuis dix ans à Brigitte, le fondateur du mouvement politique En Marche ! avait par ailleurs confié que ces rumeurs étaient "désagréables" pour sa femme. "Je vous rassure, comme elle partage tout de ma vie, du soir au matin, elle se demande simplement comment physiquement je pourrais", avait-il déclaré lors de son meeting.
Deux choses sont odieuses derrière sous le sous-entendu
Interrogé par Têtu, l'homme politique de 39 ans a donc de nouveau balayé ces rumeurs d'un revers de main. "Si j'avais été homosexuel, je le dirais et je le vivrais. Deux choses sont odieuses sous le sous-entendu : dire qu'il n'est pas possible qu'un homme vivant avec une femme plus âgée soit autre chose qu'un homosexuel ou un gigolo caché, c'est misogyne. Et c'est aussi de l'homophobie", a-t-il glissé, décriant une "folle polémique".
Lors de cet entretien, Emmanuel Macron a également évoqué son côté "séducteur", régulièrement décrit dans les médias. "Je ne cherche pas à séduire pour obtenir quelque chose, car séduire, ce n'est pas aimer les gens, c'est s'aimer soi-même [...] J'aime les gens et j'aime ce que je fais. Si c'est cela qui séduit, tant mieux", a-t-il conclu.