Dans le domaine de l'humour, Franck Dubosc est l'une des figures phares en France. De sketchs en one man show, l'humoriste a rapidement évolué et glissé vers le domaine du cinéma. D'abord acteur, notamment dans la franchise Camping de Fabien Onteniente dont il est devenu la star, mais aussi Astérix aux Jeux olympiques, 10 jours en or ou encore Plan de table, Franck Dubosc est ensuite passé derrière la caméra, un intérêt qui existe chez lui depuis sa plus tendre enfance.
À 60 ans, qu'il a célébrés en novembre dernier, Franck Dubosc est au summum de sa carrière. Et contrairement aux actrices, le temps qui passe n'entrave pas les projets professionnels, bien au contraire. Le père de Milhan et Raphaël sera à l'affiche du film Loups-Garous sur Netflix au mois d'octobre en attendant la sortie d'Un ours dans le Jura, une comédie noire qu'il a réalisée dans laquelle il donne la réplique à Laure Calamy, révélée dans la série Dix pour cent.
Ces projets en pagaille, Franck Dubosc les a évoqués dans notre format En privé avec. Il en a également profité pour aborder le sujet du temps qui passe. Comme il le dit si bien, le cinéma n'est pas le meilleur métier pour éviter de constater les changements : "Forcément, on se voit vieillir. Mais ce qu'il y a de pire encore, ce sont les gens sur les réseaux qui disent 'Ohlala, tu as vieilli.' Bah oui, pardon, comme tout le monde. [...] Le pire, c'est les selfies, les gens qui nous prennent comme ça d'en haut."
Avec de tels clichés, Franck Dubosc s'est aperçu que ses cheveux n'étaient plus aussi nombreux qu'avant. Mais ils ont eu droit à un sacré coup de pouce pour avoir l'allure qu'ils ont aujourd'hui puisque l'acteur porte des implants capillaires : "Je parle à des copains qui me disent 'Moi je l'ai fait, moi je vais le faire'. J'ai un copain qui a une clinique. Il me dit 'vas-y fais-le'. Je suis allé chez ce copain et c'était même un plaisir. Je me suis endormi quand je l'ai fait." Une opération réalisée non pas par coquetterie mais par maniaquerie, lui qui aime que tout soit organisé, ce qui n'était pas le cas de ses cheveux : "J'avais plein de cheveux quand j'étais jeune, mais ils m'ont toujours emmerdé. [...] Raides, pas assez raides, ondulés, ça m'a toujours emmerdé."
Ce n'est pas son épouse Danièle, avec qui il partage une grande villa avec piscine à Mougins, mais une coiffeuse sur un tournage qui commencera à faire germer cette idée d'implantation capillaire : "Un jour, [elle] commence à me mettre de la poudre noire (du Million Hair, produit aidant à masquer les zones dégarnies, ndlr). [...] On retourne un deuxième film, elle m'en met plus et elle me dit ' tu as un petit trou derrière.' Ce n'était pas possible, je devenais chauve." Problème résolu !
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