L'homme moderne n'a plus peur d'exhiber sa pince à épiler voire de demander à sa moitié de lui ôter quelques vilains poils. L'homme moderne passe d'ailleurs autant de temps, voire plus, que la femme dans sa salle de bain. Pour autant, il ne perd pas en testostérone à condition qu'il ne nous pique pas la vedette. Car il y a deux écoles, les pros de l'épilation qui ont le numéro de leur esthéticienne enregistré dans leur portable et les débrouillards qui n'ont que la pince à épiler et un +1 à leur côté pour les aider.
Le pro de l'épilation. Il va en institut une fois par mois. Mais ce spécimen est rare car selon différents sondages, l'épilation du sourcil chez un professionnel arrive en troisième position après celle des épaules et du dos. Cet homme-là a bien souvent été traumatisé par un mono-sourcil pendant l'adolescence, conscient que rien n'est plus anti-glamour que ça pour une femme, ou presque. Il connaît donc les règles de base mais aussi les plus subtiles : ne jamais s'épiler les poils au-dessus du sourcil pour ne pas casser la ligne naturelle et éviter une repousse dans tous les sens, toujours appliquer une crème hydratante ou apaisante, en particulier si vous avez la peau sensible sujette aux petites rougeurs.
Le débrouillard. Il fait ça à la maison après la douche une fois que la peau est plus souple afin de moins sentir la sensation à l'arrachage. L'apprenti métrosexuel est forcément plus douillet que l'averti. Il fait parfois ça en cachette mais s'il est en couple (depuis longtemps), il demande régulièrement de l'aide ou des conseils. Pour autant, il aime ses sourcils bruts veillant à éliminer toute repousse insolente ou les petits poils entre les yeux. Il se sublime tout simplement car il a peur de la bande épilatoire, encore peu concerné par le sujet du sourcil pour passer la porte d'un l'institut.