Evan Fournier est la nouvelle hype française de la NBA, reléguant presque Tony Parker au rang d'antiquité. Le tricolore du Magic d'Orlando est devenu un incontournable du club de Floride. Pour autant, il est fortement déconseillé de taper son nom dans Google... On vous explique pourquoi.
C'est le quotidien sportif L'Équipe qui révèle l'anecdote. Pour ceux et celles qui veulent découvrir la belle gueule de l'ailier de 23 ans sur Google Image, il est recommandé de bien écrire Evan Fournier. Car en tapant simplement Fournier, on tombe aisément sur des illustrations d'une maladie : la gangrène de Fournier.
Et cette dernière n'est guère très amicale. "La gangrène de Fournier est un type de gangrène affectant les organes génitaux externes et le périnée, en particulier le scrotum", nous indique Wikipedia. Pas besoin d'en dire plus, les plus acharnés ou les plus inconscients iront voir d'eux-mêmes les terribles effets de la maladie sur le corps humain. Reste que pour Evan Fournier, être associé bien involontairement à la gangrène n'est pas des plus agréables, comme on peut s'en douter.
Le quotidien sportif relève d'ailleurs que le jeune international tricolore avait déconseillé à ses fans, il y a un an et demi, de s'aventurer sur Google Image. Révélation de ce début de saison, Evan Fournier a désormais le droit à un petit surnom bien approprié : "Never Google", que l'on peut traduire par "Ne jamais Googliser".
Dur pour celui qui peut prétendre à la récompense du MIP - c'est-à-dire le joueur de NBA ayant le plus progressé par rapport à l'année précédente. Car Evan Fournier, qui en est déjà à sa quatrième saison en NBA, cartonne depuis le début du championnat. Et les stats en attestent. Il est aujourd'hui le deuxième joueur le plus utilisé de toute la NBA, derrière James Harden, super star des Houston Rockets et compagnon de Khloé Kardashian. Il tourne à 19,4 points de moyenne, contre 12 la saison dernière. Son pourcentage de réussite a également augmenté : il tourne à 4,3 rebonds par match, contre 2,6 la saison dernière, et intercepte désormais 1,3 ballon en moyenne, contre 0,7 auparavant.
Pour couronner le tout, c'est à lui que reviennent la plupart des derniers ballons à la fin des rencontres compliquées, démontrant à quel point ses coéquipiers et son coach lui font confiance.
Alors, une fois de plus, n'oubliez pas Evan devant Fournier dans Google...