Noémie Lenoir a donné naissance au mois d'août à sa fille, Tosca, et on l'a vue radieuse sur le plateau de Touche pas à mon poste. Pour Purepeople, la star sexy du Transporteur - Héritage s'est confiée sans détour, avec une franchise réjouissante. Elle nous explique comment elle mène sa carrière et sa vie de maman de deux enfants, confiant ses peurs et ses bonheurs.
Comment concilie-t-on vie professionnelle et vie privée quand on vient d'être maman pour la deuxième fois ?
C'est très, très dur. Ce soir, j'ai une émission. Heureusement qu'il y a les maquilleuses ! Elles vont devoir me faire un ravalement (rires). Mes voisins font des travaux, j'ai l'impression qu'ils sont chez moi. C'est impossible que la petite dorme ! Et comme j'allaite... J'avais un peu oublié ce rythme parce que cela fait longtemps que je n'avais pas vécu tout ça, mon fils a 10 ans. Mais c'est tellement de bonheur, c'est juste un temps pas simple à gérer. Il faut que je reprenne des marques, mes nouvelles marques, et après ça ira. Je vous avoue que le mois de septembre est difficile. Il y a les défilés, il faut que je me remette en forme, que je perde des kilos...
Quel est votre secret pour retrouver la forme après l'accouchement ?
Du sport, faire attention à ce que je mange, acheter des livres du chroniqueur de France 2, Erwann, qui nous dit comment faire pour perdre du poids rapidement et avec un super coach. Je me suis donné un mois pour perdre mes dix kilos, après l'allaitement. J'ai perdu 32 kg en deux mois après la naissance de mon fils. Bon, j'avais 24 ans et, cette fois, c'est plus dur, à 36 ans. Quand j'étais jeune, je faisais 50 kg et je n'avais aucun mal à garder ma ligne, maintenant à 36 ans, j'ai du mal à rester à 53 kg. Je fais du sport trois fois par semaine alors qu'avant je n'y allais pas du tout.
Comment vivez-vous la pression de l'image de la femme dans les médias ?
Avec l'âge, j'arrive plus à l'accepter. Quand j'étais jeune, j'avais peur de vieillir. Et plus je m'approche de la quarantaine, plus je suis épanouie. Pourquoi ? Car il y a des femmes comme Julianne Moore ou Meryl Streep, qui sont mûres et que j'admire. Elles sont tellement classe, sensuelles, elles savent ce qu'elles veulent. Grâce à ces femmes-là, je n'ai plus peur de vieillir. Peut-être aussi grâce à ma psychanalyse, passer le cap de la trentaine a été très dur. Là, j'aurai 36 ans dans dix jours et je le vis très bien. Ma mère a 63 ans. Elle m'a dit, après sa ménopause : "Ma fille, je n'ai jamais été aussi heureuse de ma vie." Les petites rides, ça m'embête, mais, comme on dit, nous ne sommes pas des méduses, on ne rajeunit pas. Il faudrait que j'arrête de regarder Thalassa (rires), j'ai regardé ça pendant ma grossesse.
Instragram et la vie privée
Je ne vais pas souvent sur mon compte et je ne lis pas les commentaires. Sur la photo avec ma fille, on ne voit pas son visage. Mon fils, vous ne le verrez pas. Mes fans avaient besoin de savoir que j'avais accouché et je préfère le faire moi-même. Ensuite, j'ai beaucoup de mal à mettre des photos sur Instagram ou Twitter. Pourtant, je pourrais créer du buzz, mais je suis très sensible. Malgré ma carapace et ma "grande gueule", les critiques peuvent être violentes et me faire du mal.
Le fait d'avoir commencé très jeune a été fragilisant ?
Je ne pensais pas ça au début, mais j'ai une amie dont la fille de 13 ans veut faire du mannequinat. Je lui ai dit : "Ecoute, je pense chaque chose en son temps." Moi à 13 ans, je jouais encore à la poupée, maintenant les enfants ne jouent plus : ils ont Facebook, c'est carrément une autre génération. Les jeunes sont plus matures que nous l'étions, mais ils sont très exposés. Quand je vois les tentatives, voire les suicides de ces jeunes parce qu'ils sont critiqués sur les réseaux sociaux... Il y a des gens qui ne se rendent pas compte de la portée des mots. Encore moi ça va, mais quand mon fils tombera sur des propos malveillants, sur moi, sur lui, sur son père ?
Comment protéger ses enfants de tout ça ?
Je ne fais pas de photos avec eux, ni sur Instagram, ni sur d'autres réseaux. Avec son père Claude Makelele [ils se sont séparés en 2008], qui est connu lui aussi, on s'est dit qu'on n'allait jamais mettre de photos. Et pourtant, vous tapez Kelyan Makelele et il a déjà six pages sur lui alors qu'il n'a que 10 ans ! Je commence déjà à lui expliquer des choses, à lui dire que beaucoup de gens racontent des mensonges. Etre enfant de star, c'est dur. Si on me fait du mal, mon fils, qui est plus sensible que moi, va le ressentir.
Kelyan est très doué en théâtre, il adore ça et est très talentueux. Mais il est très timide, tout le contraire de moi ! Les gens qui mettent leurs enfants si tôt sous la lumière ne connaissent pas le milieu. J'espère juste que ces enfants-là ne vont pas être malheureux.
La première partie de cette interview exclusive est sur Purepeople... L'actrice Loan Chabanol nous a aussi accordé un entretien, qui sera publié jeudi 10 septembre sur ce site.
Le Transporteur - Héritage, en salles ce mercredi 9 septembre