Quand on pense à Noémie Lenoir, c'est sa beauté, frappante et naturelle, qui vient à l'esprit. L'avoir en interview permet de porter un autre regard sur cette femme qui a su capter les objectifs des photographes dès la fin des années 1990. Elle est sans aucun doute l'atout sexy du film Le Transporteur : Héritage, film d'action détonant avec Ed Skrein et Loan Chabanol. Franche et humble à la fois, la star, qui vient d'accueillir son deuxième enfant, répond aux questions sans détour, révélant vouloir arrêter sa carrière de comédienne et faisant part de ses projets. Des confidences généreuses et sensibles que Purepeople vous propose.
- Pourquoi avoir accepté l'aventure du Transporteur - Héritage ?
Je ne voulais plus du tout faire du cinéma. Cela faisait huit ans que je n'avais pas tourné, j'avais arrêté avec mon agence de comédienne. J'ai été contactée par Luc Besson, que j'adore. J'ai passé les auditions et puis je me suis plongée dans l'expérience. C'est un blockbuster, j'avais envie de m'éclater. Et je ne regrette rien du tout.
- Pourquoi avoir voulu arrêter complètement le cinéma ?
Parce que je me suis dit, chacun ses talents. Je n'excelle pas forcément dans le cinéma. Là, c'était un rôle assez amusant à jouer. Un rôle de méchante, très belle... Bon, vous voyez, ce n'était pas vraiment un rôle de composition (rires). J'adore jouer, mais jusqu'à maintenant, je n'ai jamais eu de grands rôles, de films pour lesquels je peux vraiment dire que je suis actrice. Je suis mannequin et voilà. C'était vraiment pour faire ma dernière expérience et pour être sûre de ce que je voulais faire.
- Des films comme Astérix : Mission Cléopâtre ont dû être "fun" à tourner ?
Tous les films que j'ai faits sont de super expériences. Pour Le Transporteur, ça faisait huit ans que je n'avais pas tourné, je me suis dit pourquoi pas, essayons, Luc m'a dit de voir. Je l'ai suivi, je ne regrette rien. Avec Rush Hour 3 (2007), je n'avais pas eu une bonne expérience de cinéma. Je n'ai pas aimé le contact humain, je n'étais pas à ma place. Et il ne faut pas oublier que j'étais très mal à cette époque... Et je travaillais beaucoup dans le mannequinat. Pour Le Transporteur, je me suis éclatée et j'ai rencontré des gens géniaux. Ce qui ne m'a pas empêché de dire à la fin du tournage que je tirais ma réverence. A 36 ans, si je n'ai jamais eu de rôles de composition, de vrais rôles, c'est qu'on n'a pas trop confiance en moi.
- Pourtant, vous êtes un top model reconnu...
C'est plus dur justement d'être top model et de se lancer dans le cinéma. A part Laetitia Casta, on ne peut pas m'en citer d'autres. Regardez mes rôles dans les films, 99% voire 100% du temps, j'ai le rôle d'une belle fille, un peu violente... Quand on fait mon CV et qu'on y met "actrice", je dis "non non, vous rectifiez ça, je suis mannequin." Ce ne sont pas mes petits rôles dans mes films qui font de moi une actrice. Je n'ai pas travaillé assez pour avoir l'honneur de porter ce titre.
Souvent, j'entends : "Attends, tu ne te rends pas compte de la chance que tu as d'être actrice." Mais ça m'aide d'entendre qu'on respecte mon choix et ma décision. Je ne renie pas mes rôles, j'en suis heureuse, fière et je suis reconnaissante envers les réalisateurs qui m'ont choisie. Mais ce sont toujours les mêmes personnages. Mon rêve, c'est de continuer le mannequinat et de faire de la chanson aussi.
Comment vous êtes-vous lancée dans la chanson ?
Cela fait trois ans que je prends des cours, six mois que j'enregistre. Avec ma grossesse, mes 22 kg, j'ai mis un peu le frein, mais à partir du mois d'octobre, je vais retourner en studio. J'ai enregistré sept chansons. Je n'en parle pas trop encore parce que ce n'est pas encore concrétisé mais ça pourrait voir le jour en 2016. Si ça ne marche pas, au moins, j'ai fait ce que j'aimais. On n'a qu'une vie, alors autant faire ce qu'on aime, là où on excelle.
La suite de cette interview exclusive est sur Purepeople... L'actrice Loan Chabanol nous a accordé un entretien, publié jeudi 10 septembre sur Purepeople.
Le Transporteur - Héritage, en salles ce mercredi 9 septembre