Ezequiel Lavezzi ne devrait pas faire de vieux os à Paris, à en croire les nombreuses rumeurs relayées par certains médias. Pas heureux au Paris Saint-Germain où il est souvent critiqué par son manque d'efficacité et où il a perdu sa place de titulaire, Ezequiel Lavezzi n'aurait plus sa place au sein de l'équipe montée par les Qataris. Sauf que. Sa mère Dora assure que son fils, issu d'un milieu difficile, est épanoui dans la capitale...
"Ezequiel allait bien"
C'est en Argentine, dans son appartement de Rosario offert par son fils, que Dora Alonso reçoit. La mère de Pocho Lavezzi explique au Parisien que son fils est heureux au sein du Paris Saint-Germain, malgré un statut précaire et un manque d'efficacité devant le but qui lui est souvent reproché. "J'ai eu l'impression qu'Ezequiel allait bien", lâche-t-elle d'entrée après l'avoir vu en début d'année, avant de nuancer : "Mais je ne le vois que deux fois par an et je pense qu'il me montre le meilleur de lui-même quand je lui rends visite."
Malgré ses difficultés actuelles, l'avant-centre "ne se laisse pas abattre". Durement sanctionné pour être rentré de vacances deux jours plus tard que la date butoir, le tatoué méritait d'être puni selon Dora. "Moi, je trouve ça normal. Si chacun se met à faire ce qu'il veut, on n'arrive à rien...", concède-t-elle. Quant à son statut de remplacement, elle assure que son fils "n'est pas du genre envieux ou jaloux", que comme tous les joueurs, il connaît "des hauts et des bas", allant jusqu'à expliquer que "parfois, des problèmes personnels peuvent affecter le jeu". Pour autant, elle avoue ne pas savoir si son fils "a des problèmes", répétant qu'elle ne le voit que "très rarement", alors qu'il a connu depuis son arrivée à Paris un cambriolage et surtout, l'assassinat de son oncle.
Un père loin de son fils
Et il n'y a pas que sa maman que Pocho voit rarement. Son fils Tomas, âgé de neufs ans, fruit d'une ancienne relation vit au pays et ne vient que rarement en Europe : "C'est certain qu'il aime venir en Argentine, profiter de sa famille, voir ses amis. Son fils Tommy lui manque. Mais je ne l'ai jamais entendu se plaindre." A Paris, le compagnon du mannequin Yanina Screpante "se sent bien à Paris" grâce au cercle d'amis qu'il s'est fait, qui compte notamment son compatriote Javier Pastore et sa compagne, Chiara Picone. "Ils font des soirées pizzas avec un petit four électrique que la soeur de Pastore a acheté", confie la maman au Parisien.
D'après Dora, Ezequiel aime la capitale française, et il ne se voit pas retourner en Italie, où il était pourtant "adoré". "Il aime la mode, les vêtements, se promener. Lorsqu'il était à Naples, il fallait fermer les centres commerciaux ou les restaurants quand il sortait. Du coup sa vie en Italie était plus "tranquille' ", raconte la maman. A 29 ans, le fiston "veut avancer dans le football, continuer à progresser".
Aujourd'hui, le petit dernier prend soin de la famille. Très marqué par le décès de son oncle, assassiné il y a un an de cela, Ezequiel Lavezzi s'occupe des siens, et notamment son neveu, à qui "il paie la scolarité (...) dans les meilleures écoles privées". Surtout, il refuse que sa mère, qui multiplia les petits boulots à la mort de son mari et père de Pocho, travaille : "Il y a une dizaine d'années, sans le lui dire, je suis retournée travailler chez mes anciens patrons. Lorsqu'il l'a appris, il s'est mis dans une colère noire (...) Aujourd'hui, on a presque l'impression que c'est lui le chef de famille."
Une interview à retrouver dans son intégralité sur le site internet du Parisien .