Jeudi soir à 20h, Emmanuel Macron s'est exprimé sur la crise sanitaire en France. Le président de la République a encore une fois durci les mesures pour lutter contra la propagation du virus. Ainsi, il a annoncé la fermeture des écoles dans tout le pays ainsi qu'un couvre-feu à 19h étendu à l'ensemble des départements, à partir du samedi 3 avril. Qui plus est, de nouveaux commerces vont devoir fermer leurs portes.
L'allocution d'Emmanuel Macron n'est donc jamais une partie de plaisir et Faustine Bollaert n'a pas caché avoir beaucoup redouté cette nouvelle prise de parole. "Je suis en déprime totale puisque je viens d'entendre que Emmanuel Macron allait s'exprimer ce soir", a-t-elle avoué à nos confrères de Gala quelques heures avant. L'animatrice de France 2 explique être arrivée à saturation. "Je ne vais pas vous dire que je me suis reconnectée avec moi-même, avec la nature, mais aujourd'hui, je n'en ai pas envie. Au début, c'était vertueux, et maintenant je trouve ça super difficile. J'ai l'impression qu'on nous vole notre vie, et en même temps, je ne néglige pas l'importance de ces confinements, toutefois ça fait un an et il y a une vraie usure qui s'installe", a-t-elle regretté. Et d'ajouter : "Il y a aussi une grande fatigue psychologique qui s'installe. Comme tout le monde, j'ai envie de sortir, de retrouver mes amis, qu'on arrête de m'interdire des choses. Il y a des jours où on peut voir le verre à moitié plein, aujourd'hui, c'est à moitié vide".
Outre son mal-être, Faustine Bollaert pense également à celui de ses enfants, Abbie et Peter (7 et 5 ans). Ces derniers vont encore une fois être privés de leurs copains et de leur école pendant plusieurs semaines tandis que leur célèbre maman peine à leur trouver de nouvelles occupations. "C'est vrai que pour tous les enfants, c'est difficile, encore que j'habite à la campagne donc ils ont la chance d'avoir un grand jardin, un trampoline, mais le temps est long. La semaine passée, ils me demandaient d'aller dans un parc d'attractions, j'ai dit non, au cinéma, j'ai dit non, puis au restaurant, j'ai dû dire non également. J'ai l'impression que c'est dur pour eux et ça décuple aussi la fatigue des parents puisqu'on ne veut pas qu'ils s'ennuient, a-t-elle encore confié à Gala. Comme tous les parents, on arrive à bout des jeux de société, ou autres activités. Je sais pourquoi on fait ça et c'est nécessaire mais nous avons les épaules de moins en moins larges".