Lorsque Fernando Alonso et Raquel del Rosario ont fait paraître un communiqué conjoint pour annoncer très officiellement, via le site du pilote de la Scuderia Ferrari, l'échec de leur mariage et leur séparation en bons termes après cinq années de vie conjugale, le 20 décembre dernier, c'était un véritable pavé dans la mare de l'inconditionnelle pudeur de l'ancien double champion du monde de F1. Car, si on n'avait pas occasionnellement vu la ravissante brunette, popstar adulée dans la péninsule ibérique, du côté des paddocks, on aurait pu croire que l'Espagnol menait une vie d'ermite absolue.
Cette discrétion, il y tient. Il l'a fait savoir, très courroucé, lors d'une conférence de presse rapportée par le Corriere della Sera, donnée jeudi 12 janvier à Madonna di Campiglio, en Italie, dans les Dolomites, dans le cadre d'un événement baptisé Wrooom!. Car, malgré le voeu pieux que son ex-compagne et lui-même avaient formulé dans leur communiqué ("Avec cette annonce, nous espérons couper court à toute spéculation sur notre décision. Et de même, nous demandons aux médias de respecter notre vie privée, que nous avons toujours voulu protéger, comme vous le savez."), les médias n'ont pas manqué de commenter sa séparation et de se pencher sur ses "rencontres" avec la bombe suisse d'origine russe Xenia Tchoumitcheva. Charmant mannequin de 22 ans qui officie indifféremment avec ou sans vêtements pour publicités, shootings, clips et défilés, la jeune femme, ancienne dauphine de Miss Suisse et récipiendaire en 2011 du prix allemand Party Hard saluant une créature abonnée aux soirées VIP, a démenti toute romance avec l'hidalgo des circuits, sans forcément convaincre. Il faut dire qu'elle avait auparavant admis avoir profité d'une soirée Ferrari jusqu'au bout de la nuit, à Abu Dhabi, avait posté sur son compte Twitter une photo la montrant au côté de son "ami" Fernando, sans parler des images surgies sur Internet semblant les montrer ensemble lors d'une soirée en boîte animée à Madrid par le DJ Bob Sinclar, où un baiser aurait été échangé selon "une source bien informée"...
Il ne fallait pas s'attendre à ce que Fernando Alonso y aille d'une confirmation ni même d'un petit émoi. Le pilote de 30 ans a, caustique, rembarré la presse, nié la love affair, et contesté la valeur des "informations" publiées. "Je n'ai jamais parlé de ma vie privée, je ne vais pas commencer maintenant", a-t-il averti, en guise de première semonce, en réponse aux spéculations qui voudraient que ce soit ses engagements avec Ferrari et sa présence constante au fief de Maranello qui eussent été les raisons de la discorde avec Raquel. Et de continuer : "On dit que je passe trop de temps à Maranello, sauf que, pour Noël, j'étais à Oviedo [sa ville natale, capitale des Asturies, dans le nord de l'Espagne, NDLR]. Et ensuite on écrit que j'étais à Oviedo quand j'étais en fait à Los Angeles. La Los Angeles de Californie, je précise. Mais peut-être a-t-on confondu avec la Los Angeles de San Rafael, voisine de Segovie, pas loin de Madrid, ironise-t-il. Puis on a écrit que j'étais dans une discothèque de Madrid. Mais peut-être, dans ce cas, que celui qui a fait un copier-coller n'a pas remarqué que je me trouvais au même moment en plein Grand Prix du Japon."
Un beau parti tel que lui et une créture de rêve telle que Xenia (son calendrier 2012 devrait achever de vous convaincre), cela booste forcément la curiosité... Mais Alonso n'est pas content, et on n'en saura pas plus.