Couple heureux depuis plus de onze ans maintenant, Henri Leconte et sa femme Florentine forment avec leurs enfants une famille recomposée qui nage dans le bonheur. La preuve en a une fois de plus été donnée durant la quinzaine de Roland-Garros, lorsque la jolie blonde a organisé une fête d'anniversaire à son homme pour ses 50 ans avec ses amis et une partie de sa famille. Quelques jours plus tard, le couple apparaissait à nouveau heureux et complice lors d'une soirée donnée à l'occasion du tournoi des légendes. Une histoire qui ne doit finalement rien au hasard...
"On a appris à se connaître, raconte Florentine au magazine France Dimanche pour expliquer le secret de leur bonheur. Même si au début, c'est toujours la grande passion : tout est beau, tout est magnifique... mais cela ne dure jamais, et il nous a fallu construire autre chose ensuite. Il y a tellement d'amour entre nous, c'est vraiment profond. Et pourtant ce n'était pas gagné !"
Et pour cause... "Nous avons tous les deux une personnalité très forte. Nous sommes des volcans !", poursuit-elle. Et alors que personne ne voyait leur couple durer, c'est l'inverse qui s'est produit. Et la jolie blonde de rendre un hommage particulier à l'ancien joueur de tennis : "Sur un plan plus personnel, c'est ce mental qui m'a aidée à sauver mon fils Jules, qui est autiste, syndrome d'Asperger." Un handicap que le couple a affronté ensemble et qui permet aujourd'hui au petit Jules (11 ans), issu d'une précédente relation de Florentine, de vivre normalement.
"J'ai refusé l'internement prôné par le lobby des psychologues, confie l'ancien mannequin. Je savais que ce n'était pas sa place. J'ai également refusé de l'assommer de médicaments qui lui détruisent les neurones pour le calmer. Je n'ai pas lâché ! Je me suis battue, et j'ai fini par trouver une thérapie américaine qui n'est pas reconnue en France ! Et pourtant, aujourd'hui, j'ai le bonheur de pouvoir dire que, près de quatre ans plus tard, Jules est un garçon comme les autres. Même si on ne guérit jamais vraiment de l'autisme, désormais, il est capable de se faire des amis, de rire, de travailler comme tout le monde, et ne fait plus de crises."
Et Henri Leconte n'y est pas pour rien : "Henri a été formidable dans cette histoire. (...) Dans de telles situations, la plupart des couples explosent. Mais pas nous ! Il m'a toujours soutenue de tout son amour. C'est quelque chose que je ne n'oublierai jamais..."
Si Henri Leconte a été un soutien pour affronter l'autisme du petit Jules, c'est bien Florentine qui dirige la maisonnée Leconte. Du moins l'admet-elle à demi-mots. "Nous sommes deux à tenir les rênes, reconnaît-elle. Mais c'est vrai que j'ai joué un rôle dans la façon de gérer son image. Car Henri est un grand gentil. Il n'a aucun vice ! Il ne va jamais imaginer le pire venant des autres. Quand on s'est rencontrés, il s'était associé avec la mauvaise personne. Je le sentais, mais Henri ne s'en rendait pas compte. Et un jour, j'ai fini par dire 'stop'. Il s'est avéré par la suite que j'avais eu raison d'intervenir."
Par défaut, et par amour, Florentine est devenue l'agent très spécial d'Henri Leconte, qui passe son temps à voyager à travers le monde pour disputer des matches avec les vétérans du circuit. "Ils [les sportifs, NDLR] deviennent souvent moins vigilants et donc des proies pour des personnes malveillantes. Et comme je le dis souvent, lorsqu'on est connu, il est préférable d'avoir quelqu'un qui voit les choses depuis le trottoir d'en face. Et c'est le rôle que je tiens auprès d'Henri depuis onze ans", explique-t-elle. Avant d'ajouter : "Je veux que l'on respecte mon mari ! Je suis un peu comme une lionne qui protège son lion et ses lionceaux !"