Récemment, c'est contre la justice que Mister Boo a dû se battre. Mardi 17 septembre 2019, le célèbre personnage bodybuildé de Fort Boyard a été condamné par le tribunal de Valence (Drôme) à un an de prison avec sursis et à une mise à l'épreuve de cinq ans pour commerce illicite de substances psychotropes comme l'avaient dévoilé France Bleu et le Dauphiné libéré. Un verdict sur lequel Cyril André-Chassagnon (34 ans), de son vrai nom, s'est exprimé sur Facebook le soir-même.
"Bonjour à tous et à toutes. Suite aux articles parus aujourd'hui, je souhaiterais rétablir la vérité pour rassurer mes proches ainsi que les téléspectateurs de Fort Boyard. À l'époque de mes compétitions de bodybuilding 2011-2013, j'ai été débordé par ma passion et j'ai commis une erreur que j'ai toujours regrettée. J'ai fait une bêtise que j'ai assumée. Suite à cela j'ai été condamné à 12 mois avec sursis, mais c'est tout. Le reste (maisons, voiture, amendes), ce sont des inventions ou des hypothèses non fondées et non réelles...", a-t-il écrit dans un premier temps. Il a ensuite expliqué que les faits s'étaient déroulés avant qu'il n'incarne le personnage du fort et qu'il ouvre sa boutique de compléments alimentaires, à Valence. D'où le fait que la production du jeu d'aventure de France 2 n'était pas au courant.
Enfin, il s'est excusé auprès de ceux qu'il a déçus : "L'erreur est humaine, j'ai payé ma dette à la société, ce qui est normal, mais, encore une fois, les faits ne sont pas d'aujourd'hui, mais il y a maintenant pas mal d'années. À très bientôt."
Pour rappel, Mister Boo était jugé pour commerce de produits interdits et exercice illégal de la profession de pharmacien. Il s'est dit qu'en plus d'avoir consommé des substances illicites afin de l'aider à avoir son imposante carrure, il s'était lancé dans le trafic de produits illégaux. Il aurait également joué le rôle de pharmacien en donnant des conseils de posologie à ses consommateurs, sans aucun diplôme. En outre, France Bleu assurait qu'avec l'argent récolté grâce à ces activités illégales, il avait notamment acheté deux maisons. Des biens immobiliers qu'il aurait été obligé de vendre après avoir été découvert par le fisc, toujours selon nos confrères. Des faits que le principal intéressé dément donc dans sa publication.