Dans quelques semaines, les citoyens français choisiront le successeur d'Emmanuel Macron - à moins qu'ils ne décident de reconduire son mandat. Du 10 au 24 avril 2022, les bulletins vont virevolter, les urnes vont craquer sous le poids du devoir civique, la tension va monter du côté de l'Elysée et sera élu, en fin de course, la 26e présidente ou le 26e président de la République. Pour Françoise Hardy, qui regarde le monde évoluer confinée dans son appartement du 16e arrondissement, les possibilités sont minces entre les différents candidats en lice.
Françoise Hardy affirme ne pas être à 100% à droite, ni de gauche, encore moins extrémiste. Ce qui, fatalement, lui laisse peu de choix dans notre paysage politique. "A mes yeux, seuls Emmanuel Macron et Valérie Pécresse ont de l'intérêt, explique-t-elle dans les colonnes du magazine Gala. Seule Valérie Pécresse dit des choses intelligentes. Il est juste regrettable qu'elle se rabaisse en s'obstinant à démolir un Président qui a hérité de plus de quarante ans d'irresponsabilité économique et a dû gérer l'ingérable."
Marine Le Pen a prouvé qu'elle n'avait aucune connaissances en économie
L'admiration est donc mutuelle entre les deux femmes. Récemment interrogée par le journal Le Monde, Valérie Pécresse assurait que son adolescence avait été bercée par le titre Message personnel, de Françoise Hardy. "Je crois que quand on brigue la présidence de la République, il est indispensable d'avoir des connaissances en économie, poursuit la chanteuse. Or Marine Le Pen a prouvé en 2017 qu'elle n'en a aucune. Anne Hidalgo non plus. Quand on sait qu'elle a déjà endetté Paris de 7 milliards d'euros depuis le début de son deuxième mandat, on mesure l'étendue de ses lacunes... Ceux qui sont dans une idéologie x ou y se fichent de l'économie. Il en ignorent tout à un point consternant."
Il vaut mieux oublier les anniversaires
Le futur semble bien trouble pour Françoise Hardy, qui a pourtant fêté ses 78 ans le 18 janvier 2022. Le climat ambiant, la pandémie de Covid-19 qui fracasse la planète ne lui donne guère envie de rester parmi nous, ni même de souffler la moindre bougie. "Il me semble qu'à partir de la soixantaine, il vaut mieux oublier les anniversaires, conclut l'artiste. En ce qui me concerne, cela m'assomme. Je n'ai jamais le temps de répondre à tous les voeux reçus. Mais j'y vois des signes d'affection, et c'est le seul cadeau qui vaille..."
Retrouvez l'interview de Françoise Hardy dans le magazine Gala, n°1493, le 20 janvier 2022.