Si elle déteste venir à la télé pour faire de la promotion, l'artiste répond volontiers à la presse écrite. Les mêmes thèmes reviennent comme l'amour, parfois le sexe, le succès et bien sûr son fils Thomas. Chez nos confrères de Nice Matin, le 14 mars dernier, elle expliquait : "Oh, le bonheur, ce n'est pas un état permanent. Mes grands bonheurs, ces dernières années, c'est le succès de mon fils. Récemment, il m'a envoyé une chanson qu'il a faite pour un film. Je l'écoute tous les soirs. Ça me met en joie et je remercie le ciel."
Aujourd'hui, on la retrouve dans la Tribune de Genève où encore une fois, elle fait part de sa fierté pour le succès et "surtout la qualité du disque de Thomas." Pour le journaliste qui l'interroge, il incarne la relève, tout comme Charlotte Gainsbourg. Françoise évoque alors Charlotte avec une certaine sincérité : "Charlotte a un poids plus lourd à porter que Thomas car s'est encore plus difficile d'être la fille de Serge Gainsbourg. J'ai l'impression qu'elle est un peu malheureuse de faire ses albums qui sont plus ceux des gens avec qui elle travaille que ses albums à elle." Rappelons que le dernier album de Charlotte, intitulé IRM, a été orchestré par l'Américain, Beck !
Françoise Hardy nuance alors son propos : "Elle ne pourrait pas se résoudre, vu le poids de Serge, à écrire elle-même ses propres textes et musique. Elle est avant tout une interprète et une très grande actrice. L'image qu'elle donne est plus proche de moi avec son côté fragile, vulnérable et traqueur alors que Jane c'est plutôt la pétulance et Serge, la provocation."
Dans cette interview, nous apprenons enfin que Françoise Hardy n'est pas prête de raccrocher : "J'ai appris que j'étais plus ou moins en fin de contrat, mais que ma maison de disques voulait poursuivre. C'est très réjouissant."
Plaisir partagé.