À la fois journaliste politique, éditorialiste, présentateur de télévision et écrivain, Franz-Olivier Giesbert est une personnalité bien connue des Français, qui apparaît fréquemment dans le poste de télévision. Directeur des rédacteurs du Figaro, mais également du Point, il est aujourd’hui éditorialiste pour Le Point. Ami des plus grands, il avait noué de vrais liens avec le regretté Bernard Tapie. Sur le plateau de C à vous, il y a quelques années, il s’était confié, aux côtés de Jean-Louis Borloo sur les derniers jours de l’ancien président de l’Olympique de Marseille. “Il souffrait et ce qui est incroyable quand il souffrait c'est que, de temps en temps, on l'entendait râler et on savait que c'était un élancement de douleur. Mais il ne disait rien. Il ne se plaignait pas”, expliquait le journaliste franco-américain de 75 ans.
S’il est plutôt discret sur sa vie privée, Franz-Olivier Giesbert est l’heureux père d’un fils qui commence à faire parler de lui. Dans Paris Match ce jeudi 5 décembre, Alexandre Giesbert est à l’honneur, lui qui excelle dans un domaine bien éloigné de la politique. En effet, le quadragénaire est à la tête de Danico, un établissement qui vient d'entrer à la 49e place dans le top 50 des meilleurs bars du monde de l’organisation World’s 50 Best. “En quelques années, ce quadra s’est taillé une place parmi les cantines chics parisiennes. Avec un credo qui pourrait être : ‘Volere è potere’. Vouloir, c’est pouvoir”, analysent nos confrères concernant celui qui est diplômé de l’école Ferrandi et qui a débuté sa carrière “par des bistrots dans le XVIIe arrondissement de Paris, puis un kebab de cochon”.
Une très belle réussite pour le fils de Franz-Olivier Giesbert, qui explique la recette de son succès dans une industrie durement touchée par “la hausse du prix de l’énergie, des salaires, la pénurie de personnel”. “Pour durer, il faut de la constance et de la rigueur. Je suis plus businessman que chef”, confie à Paris Match le fils de celui qui a fait une chute impressionnante dans Les Terriens du dimanche il y a quelques années. Aujourd’hui, Alexandre Giesbert est à la tête de Daroco, un groupe qui emploie 120 personnes. “Tout cela s’est fait patiemment, sans aucun grand groupe au capital, que de la ‘love money’”, explique le jeune entrepreneur.
Et ne lui parlez pas de son illustre père, puisque pour Alexandre Giesbert, “‘fils de’ n’est pas une vocation”. Après avoir réussi à conquérir l’Angleterre et Londres, où il possède un établissement dans le quartier de Soho, la prochaine étape se trouve être le pays de naissance de son père, les États-Unis, “mais il va devoir renoncer au dogme du ‘flygskam’ qui impose, par conscience écoresponsable, de ne plus prendre l’avion”, concluent nos confrères.