Comme chaque semaine, le casting de Koh-Lanta, les Armes secrètes se réduit. Vendredi 16 avril 2021, l'aventure a pris un nouveau tournant avec deux éliminations ! En effet, Hervé n'a d'un côté pas fait le poids lors du Conseil et Frédéric est quant à lui ressorti perdant des votes des ambassadeurs. Auprès de Purepeople, ce restaurateur venu d'Avignon a retracé son parcours.
Un épisode encore une fois haut en couleur avec non pas une mais deux éliminations ! Dont la vôtre par les ambassadeurs. Comment l'avez-vous vécu ?
Pas bien, pas bien. Aux portes de ce qui me plaisait le plus, c'est-à-dire l'après réunification, notamment avec les épreuves individuelles, donc très déçu.
En apprenant que Vincent et Maxine seraient les ambassadeurs, envisagiez-vous déjà votre élimination ?
Ne connaissant pas Vincent, même si c'est nous qui l'avions choisi, c'était compliqué parce qu'on ne savait pas s'il y avait des tensions dans son camp ou s'il avait envie d'enlever quelqu'un de chez nous. Et ne connaissant pas Maxine en tant que négociatrice, sachant qu'elle était plus jeune que moi, j'aurais préféré y être à sa place. Après, les gens vous les connaissait depuis très peu de temps, votre sort est entre leurs mains.
Puis, lorsque vous avez compris que Laure était ambassadrice secrète, quelle a été votre réaction ?
Là j'ai eu les oreilles qui sifflaient un peu, parce qu'elles étaient quand même très copines toutes les deux (avec Maxine, ndlr). Donc je me suis dit que ça pouvait être dangereux pour moi.
En voulez-vous à Laure et Maxine de vous avoir fait sortir, vous qui assuriez aller jusqu'à la boule noire pour l'équipe ?
Bah complètement, je ne décolère pas ! Ça c'est mon égo qui parle mais je ne décolère pas parce que ma stratégie, si tant est que j'en avais une, c'était simplement qu'on arrive en force après la réunification en tant que Rouges et donc de faire sauter un Jaune. Elles étaient deux Rouges contre un Jaune, et c'est un Rouge qui sort...
Lors de son élimination, Candice avait indiqué que peut-être les garçons Rouges n'appréciaient pas de recevoir des conseils d'une jeune femme de 25 ans... Qu'en pensez-vous ?
Elle a aussi dit que c'était peut être plus une histoire d'incompréhension entre les uns et les autres. Candice maintenant c'est quelqu'un avec qui j'ai énormément d'affinités, on s'est dit les choses, et on est tous les deux d'accord pour dire qu'on a été maladroit. En aucun cas parce que c'est une fille, ou qu'elle est plus jeune comme j'ai pu l'entendre, il faut arrêter.
Que lui avez-vous reproché ?
Je lui ai reproché de vouloir trop en faire. Je lui disais : 'Candice on sait faire, j'entends ce que tu me dis mais fais plutôt autre chose parce que sinon on se fatigue à tous faire la même chose'. Elle avait peut-être peur qu'on y arrive pas, c'est louable de sa part et on en a discuté mais c'était plus une incompréhension. Dans un groupe que vous ne connaissez pas, certains en font plus que d'autres pour être aimés et Candice on ne peut pas lui reprocher d'avoir voulu bien faire après coup.
Comment décririez-vous l'ambiance dans l'équipe rouge ?
Très familiale ! On m'appelait "le papa" de l'aventure, il n'y avait pas de tire-au-flanc mais une très belle cohésion de groupe et un bel esprit. Une famille ouais. C'était vraiment très agréable.
Qu'est-ce qui a été le plus dur pour vous sur le camp ? (la faim, le manque des proches, le manque d'hygiène, la fatigue...)
Alors pas la survie en tout cas parce qu'on s'était bien préparé, on était bien, on mangeait, on avait nos cabanes... Mes proches je n'y pensais pas sinon c'était compliqué. Donc c'est plus les rapports humains. Vous savez qu'il ne doit en rester qu'un à la fin et tout le monde a un peu peur pour sa place. Et on ne se connait pas.
La vie en collectivité était une crainte pour vous ?
Pas du tout parce qu'en tant qu'ancien militaire, j'ai toujours été avec du monde, en restauration pareil. Je vis en collectivité, j'ai deux enfants, donc j'ai du monde partout tout le temps. Mais la collectivité en survie, c'est autre chose.
Après de longs jours en mode survie, le lit, la nourriture manquent. Quel a été votre premier geste au retour ?
Manger quelque chose de gras ! En tant que restaurateur, je suis quand même sensible aux textures et aux saveurs et avec ce qu'on trouvait, on essayait de faire des trucs plutôt sympas. Mais il n'y avait pas de gras. Donc j'avais envie de manger des frites grasses, du poulet gras... du gras (rires).
Participer à Koh-Lanta chamboule une vie. Certains se séparent de leur conjoint, d'autres changent de boulot... En quoi l'aventure a changé votre quotidien ?
Vis-à-vis de mes proches, c'était encore mieux dans le sens où quand vous avez été loin d'eux, vous n'avez plus envie de les quitter. Et niveau personnel, on fait une introspection, on prend du temps pour soi, il n'y a pas de téléphone, pas de sollicitations, vous faites du feu ou à manger, on a le temps de réfléchir à sa vie. Je me suis dit que j'avais envie de reprendre le sport, être dehors, faire du parapente, courir, aller en montagne...
Nous avons appris que des candidats de votre édition étaient issus de la saison annulée en 2019, comme Aurélien par exemple. Est-ce votre cas également ? Combien de fois avez-vous postulé ?
Alors non, ça ne me concernait pas. Déjà moi, je n'avais jamais regardé Koh-Lanta avant le premier confinement avec mon fils et ma compagne. Je me suis inscrit d'ailleurs pour lui montrer (à son fils, ndlr) que papa pouvait le faire. Je n'ai postulé qu'une fois et il y a du monde au balcon donc je suis fier d'avoir été retenu. Je suis parti sans à priori, j'ai découvert au fur et à mesure.
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