À l'instar de l'actrice de Joséphine, ange gardien Mimie Mathy ou encore l'animateur de TF1 Nikos Aliagas, Frédéric Lopez s'est épanché sur ses meilleurs souvenirs, à l'occasion d'un entretien accordé au Parisien de ce jeudi 4 août 2016.
L'animateur de France Télévisions – de retour à la rentrée avec le magazine de témoignages Mille et une vies, à la case horaire autrefois occupée par Sophie Davant avec Toute une histoire – a ainsi raconté que si Christophe Dechavanne lui a donné l'espoir de devenir un jour journaliste, lors de leur rencontre en 1987 alors qu'il était étudiant en DUT de marketing, c'est Jean-Jacques Goldman qui lui a donné l'envie de poursuivre son métier.
En 1991, le journaliste de 49 ans – connu pour ces émissions Rendez-vous en terre inconnue ou encore La Parenthèse inattendue – décroche son premier emploi chez Auto info. Un job guère alléchant.... jusqu'à ce qu'on lui annonce qu'il allait interviewer le chanteur. "J'ai cru à une blague. J'avais droit à vingt minutes, mais ça a duré une heure trente ! J'ai été bouleversé, car il a porté son regard sur moi et m'a dit : 'Vous m'avez posé des questions qu'on ne m'a jamais posées. Cela m'a donné confiance en moi (...). Ce n'est pas un hasard si j'ai appelé l'une de mes émissions sur RFM comme sa chanson J'irai au bout de mes rêves."
Frédéric Lopez passera ensuite part Télé Lyon Métropole durant trois ans, avant de devenir journaliste reporter d'images sur LCI pendant un an. Un moment qu'il préférerait sans doute oublier, se jugeant "très mauvais". Un détail qui a sans doute échappé à sa direction qui lui a confié une émission sur le cinéma, ce qui lui vaut d'être repéré par Stéphane Rotenberg et la directrice des magazines à France Télévisions de l'époque, Christine Lenz. Résultat ? On lui a proposé de devenir rédacteur en chef et d'animer Comme au cinéma, sur France 2.
"Cela a duré cinq ans. J'ai été viré en plein succès. Et je l'ai vécu comme une injustice. J'ai alors touché les allocations au chômage. J'ai mis des années à comprendre que c'était le prix à payer quand on veut être libre. Après avoir été viré trois fois en plein succès, j'ai réalisé que j'avais un petit problème avec l'autorité et je l'ai réglé", a admis Frédéric Lopez. Et d'ajouter : "J'ai connu un succès progressif. Les gens m'aiment bien pour ce que je fais : des émissions de qualité, avec du sens et une équipe formidable."