Geneviève de Fontenay, surnommée depuis des lustres la Dame au chapeau, est connue pour ses coups de gueule et sa farouche volonté de défendre des valeurs traditionnelles. Dans la vie, la fondatrice et organisatrice du concours Miss Prestige National - dont l'édition 2014 a couronné le 12 janvier dernier Marie-Laure Cornu - est une grand-mère attentionnée qui ne souhaite qu'une chose, le bonheur de ses deux petites filles, Agathe, 13 ans, et Adèle, 17 ans, filles de son fils Xavier. Geneviève de Fontenay les a présentées au magazine Gala.
C'est avec une certaine fierté que la célèbre Dame de 81 ans pose avec ses petites-filles. Une fierté partagée par les deux adolescentes. Agathe se rappelle avec bonheur que lorsqu'elle avait 4 ans, elle avait remis une couronne à une Miss. Admirative de sa grand-mère, elle confirme que dans la vie publique et privée, Geneviève de Fontenay est exactement la même. "Ma grand-mère, je l'ai jamais vue autrement qu'en noir et blanc, avec ou sans chapeau - d'ailleurs j'aimerais bien un jour avoir un de ses chapeaux en souvenir", raconte-t-elle au magazine.
Sa soeur Adèle, elle, ne sait pas si elle reprendra plus tard le flambeau de Geneviève de Fontenay, mais une chose est certaine, elle partage le même point de vue qu'elle sur de nombreux sujets : les moeurs, Nabilla et la télé-réalité.
De toutes façons, Geneviève de Fontenay n'est pas près de raccrocher son chapeau. "J'attends la mort, tant qu'elle ne me prend pas, je reste !", lance-t-elle avec panache tout en précisant que si c'était à refaire, elle ne changerait rien. Mais qu'on ne lui dise pas qu'elle fait passer sa carrière avant sa vie privée car pour elle, son activité avec les Miss, ce n'est pas un job mais sa vie. Au magazine VSD, elle semble même sous-entendre que son travail est d'utilité publique : "Les miss, c'est un médicament qui ne ruine pas la Sécu."
Aussi, elle ne souhaite pas spécialement que ses petites-filles, une fois devenues grandes, se présentent à l'élection de Miss Prestige National et ce, pour une raison très simple : dans son concours, on dirait qu'elles sont pistonnées. Et si elles souhaitaient concourir pour l'élection de Miss France, son père le leur interdirait.
Sarah Rahimipour