La Russie a trouvé un ambassadeur en or en la personne de Gérard Depardieu. L'ami de Vladimir Poutine, détenteur d'un passeport russe, a de nouveau défendu les terres des tsars en attaquant, cette fois, les Etats-Unis.
Gérard Depardieu et sa grande amie Fanny Ardant étaient réunis sur une scène d'un théâtre de Moscou le 7 octobre pour jouer La Musica deuxième, une pièce de Marguerite Duras. Interrogé par des journalistes russes comme le rapporte France Info, le comédien aborde différents sujets comme le théâtre, mais aussi l'Europe, la Russie, l'Ukraine et les Etats-Unis :
"Les Etats-Unis ? C'est un peuple qui a sans arrêt détruit l'autre. Ils se sont battus entre eux, ils ont détruit les Indiens, après ils ont fait l'esclavage, puis il y a eu la guerre de Sécession. Après ce sont eux les premiers qui ont utilisé la bombe atomique. Partout où ils passent ils font des foyers de merde. Non, je préfère être russe. Et puis si les Européens arrêtent d'écouter ces Américains, eh bien je serai plus heureux, voilà."
Si l'affection de Gérard Depardieu pour la Russie, ennemi devant l'éternel de l'Amérique, était connue de tous, on n'était pas forcément au courant de l'anti-américanisme virulent du monstre sacré et controversé du cinéma. Un comble pour celui qui jouait dans Green Card avec Andie Macdowell un Français qui rêvait d'obtenir un permis de travail aux Etats-Unis...
Dernièrement, Gérard Depardieu avait vu pour le spectacle The Ingrid Bergman Tribute, entourant Isabella Rossellini, fille de la légendaire comédienne. Il avait, pour l'occasion, stoppé le tournage de sa série Marseille pour rallier Paris et célébrer Ingrid Bergman.