"Injurié" par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, attaqué par Philippe Torreton, puis défendu par une pléiade d'homologues ou d'amis (Catherine Deneuve, Gad Elmaleh, Fabrice Luchini...), Gérard Depardieu a provoqué un véritable tollé en annonçant son départ en Belgique pour raisons fiscales et sa volonté de rendre son passeport français. Après un court retour au calme, l'affaire Depardieu connaît aujourd'hui un énième rebondissement. Le président Vladimir Poutine vient en effet d'accorder la citoyenneté russe à l'acteur !
Selon l'AFP, c'est le Kremlin qui a annoncé la nouvelle dans un communiqué diffusé jeudi 3 janvier. "Vladimir Poutine a signé un décret accordant la citoyenneté russe au Français Gérard Depardieu", a-t-il indiqué. Si la décision de Vladimir Poutine peut surprendre, elle était semble-t-il déjà dans les tuyaux depuis plusieurs semaines. En pleine tempête médiatique, Gérard Depardieu avait ainsi révélé lors d'un dîner entre amis que le président russe serait ravi de l'accueillir sur ses terres : "Poutine m'a déjà envoyé un passeport !", avait-il fièrement lancé.
Depuis l'éclatement de l'affaire Depardieu, qui a agité la sphère politico-médiatique en cette fin d'année, les prétendants ne manquent pas pour accueillir l'acteur. A Néchin en Belgique, où la star a acheté une maison après avoir mis en vente son hôtel particulier parisien, on est visiblement très impatient à l'idée de l'accueillir. Daniel Senesael, le bourgmestre de la ville, est ainsi allé jusqu'à présenter ses voeux grimé en Astérix ! "Obélix, ne t'en fais pas, je fais en sorte que tu ne manques pas de sanglier", chante-t-il dans cette vidéo très décalée et en forme de clin d'oeil au célèbre Gaulois incarné par Gérard Depardieu sur grand écran.
Outre la Belgique et la Russie, Gérard Depardieu s'était par ailleurs vanté de pouvoir également être accueilli au Monténégro, pays dans lequel il a fait des affaires et compte de nombreux amis. Courtisé de toute part, l'acteur n'est donc pas près de revenir sur sa décision, et ce malgré la récente censure de la taxe à 75% pour certains hauts revenus : "Tout cela m'est complètement égal. Cela ne change rien", a-t-il assuré.