Gérard Lanvin lors du photocall du film Le Fils à Jo le 14 décembre 2010© Abaca
La suite après la publicité
En promotion pour la comédie dramatique Amitiés sincères, Gérard Lanvin a confirmé sa réputation d'homme franc avec ses propos rapportés par le site de La Provence. A 62 ans, le comédien français, toujours armé de son franc-parler et de son bagout, réagit sur toutes sortes de sujets.
Gérard Lanvin n'échappe pas aux questions sur LE sujet qui alimente l'ensemble des médias depuis des jours : l'affaire Depardieu, son exil fiscal en Belgique, son passeport russe... Son collègue monsieur Lanvin est direct : "Gérard, je l'aime, il fait ce qu'il veut dans un pays démocratique. S'il veut être russe et se cailler les couilles, il y va, il a le droit. C'est ridicule !" Une affection qu'il ne donnera pas à Philippe Torreton dont la tribune contre Depardieu a fait couler beaucoup d'encre et que Gérard Lanvin décrit comme un délateur, mille fois moins brillant que le monstre sacré du cinéma.
Pour en revenir aux impôts, il estime que les 75% ne devraient pas être la priorité de François Hollande : "Qu'il s'occupe des appartements vides, des gosses qui couchent dehors." Sans grande délicatesse, le comédien argumentera sur la question : "Les impôts, je suis d'accord pour les payer mais pas pour qu'on me prenne pour une pute ! J'ai honte de notre pays, je conseille à mes enfants de partir. [...] Moi, même à 75% je ne risque rien. J'ai une maison comme tout le monde mais c'est tout. Par contre, si on me propose deux films, je risque d'en refuser un et là, ça mettra 90 ou 100 personnes [l'équipe du film] dans l'embarras."
Le président de la République n'est pas le seul à recevoir les foudres de Gérard Lanvin. Il ne peut plus voir la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, pour lui Jean-Pierre Bacri porte les mêmes habits et râle tout le temps et enfin, il n'ira pas chercher un César s'il en obtient un, puisqu'il considère qu'il n'y a pas de meilleur dans ce métier.
Gérard Lanvin n'échappe pas aux questions sur LE sujet qui alimente l'ensemble des médias depuis des jours : l'affaire Depardieu, son exil fiscal en Belgique, son passeport russe... Son collègue monsieur Lanvin est direct : "Gérard, je l'aime, il fait ce qu'il veut dans un pays démocratique. S'il veut être russe et se cailler les couilles, il y va, il a le droit. C'est ridicule !" Une affection qu'il ne donnera pas à Philippe Torreton dont la tribune contre Depardieu a fait couler beaucoup d'encre et que Gérard Lanvin décrit comme un délateur, mille fois moins brillant que le monstre sacré du cinéma.
Pour en revenir aux impôts, il estime que les 75% ne devraient pas être la priorité de François Hollande : "Qu'il s'occupe des appartements vides, des gosses qui couchent dehors." Sans grande délicatesse, le comédien argumentera sur la question : "Les impôts, je suis d'accord pour les payer mais pas pour qu'on me prenne pour une pute ! J'ai honte de notre pays, je conseille à mes enfants de partir. [...] Moi, même à 75% je ne risque rien. J'ai une maison comme tout le monde mais c'est tout. Par contre, si on me propose deux films, je risque d'en refuser un et là, ça mettra 90 ou 100 personnes [l'équipe du film] dans l'embarras."
Le président de la République n'est pas le seul à recevoir les foudres de Gérard Lanvin. Il ne peut plus voir la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, pour lui Jean-Pierre Bacri porte les mêmes habits et râle tout le temps et enfin, il n'ira pas chercher un César s'il en obtient un, puisqu'il considère qu'il n'y a pas de meilleur dans ce métier.