

On lui dit qu'il n'est plus très "rock", voire qu'il est has been, et il décide de prouver le contraire, quitte à s'éloigner de tout et à aller loin, très loin. Tel est le pitch de Rock'n Roll, le nouveau film de et avec Guillaume Canet, dans lequel il campe son propre rôle, au côté de Marion Cotillard.
Alors qu'à l'écran, il tente de comprendre ce que signifie véritablement être rock, Guillaume Canet se confie justement à Elle sur son passé rock et fait de sacrées révélations. "Avant, j'étais vraiment rock'n'roll, assure-t-il. Il m'arrivait de ne dormir que quatre heures par nuit. Je fumais beaucoup de pétards. Depuis, je me suis calmé. Reprendre la compétition de haut niveau m'a beaucoup aidé. On peut dire que le cheval m'a sorti de la came ! C'est une réplique du film..."
Drogue ou pas drogue, Guillaume Canet avait déjà expliqué que le cheval l'avait sauvé de bien des maux. À l'instar de son film Jappeloup, l'acteur, réalisateur, scénariste et producteur de 43 ans a toujours trouvé un certain réconfort dans l'équitation, sa grande passion. "Depuis que je me suis remis à la compétition, ça m'apporte beaucoup de choses et ça me fait prendre un recul nécessaire sur mon métier", avait-il confié au Monde en juin 2014. Après l'échec à la fois critique et public de son dernier long métrage Blood Ties, c'est encore dans le cheval que Guillaume Canet trouve la paix.
"J'avais perdu mon désir de cinéma, avoue Guillaume Canet à Elle pour tenter d'expliquer pourquoi il avait pris ses distances avec le septième art et surtout la mise en scène. Du coup, j'ai repris ma licence de cavalier professionnel et j'ai recommencé les compétitions internationales à travers l'Europe. Je vivais dans mon camion, et cela m'a fait un bien fou."
Sensible, apaisé, Guillaume Canet reste un hyperactif qui se soigne pour comprendre ce qu'il fuit constamment. "La peur de la mort, annonce-t-il. C'est une angoisse que je ressens depuis que mon père est tombé malade lorsque j'étais gamin, et qui a décuplé le jour où mon fils est né [Marcel, 5 ans aujourd'hui, NDLR]. L'idée de le laisser sans père me fait vraiment flipper."
Interview à retrouver en intégralité dans le magazine Elle, édition du 10 février 2017.