Avec plus de 70 millions de livres vendus dans le monde, le nom d'Harlan Coben n'est plus un secret pour personne. Pour autant, l'auteur américain se fait discret, sur les réseaux sociaux comme dans la presse. Il a fait une rare exception à sa règle d'or en se confiant à nos confrères du magazine Voici, en kiosques cette semaine.
Le boss du thriller a regretté que ses parents, décédés alors qu'il n'avait que 20 ans, ne soient plus là pour témoigner de son succès. "Ma mère aurait été tellement heureuse de voir mon succès, de m'accompagner à Paris !", a-t-il déclaré, précisant que la proximité de son personnage Myron Bolitar avec ses parents était un moyen pour lui d'imaginer la relation qu'il aurait pu avoir avec les siens.
À défaut de les avoir toujours à ses côtés, l'écrivain de 55 ans s'est entouré d'une grande famille. Marié depuis vingt ans avec sa femme, le couple a eu quatre enfants – Ben, Eve, Charlotte et Will – dont il s'occupe d'une main de maître ! "On dit souvent que dans le partage des tâches, c'est toujours la femme qui en fait plus. Pas chez nous : je travaille à la maison et j'élève les enfants. Le seul truc que je ne fais pas, c'est la cuisine", a-t-il ajouté.
Auréolé de succès depuis que son best-seller Ne le dis à personne a été adapté sur grand écran par Guillaume Cannet, le meilleur pote de Dan Brown à qui l'on doit le Da Vinci Code ne manque pas de projets. Julia Roberts va adapter son roman Full Me One au cinéma, après qu'Une chance de trop a cartonné chez les téléspectateurs français. À l'époque, c'est Alexandra Lamy qui tenait le premier rôle de la série diffusée sur TF1.
"On a dîné ensemble dernièrement. On parle de tout, la famille – nos enfants ont à peu près le même âge –, nos projets... On s'écrit des mails", a-t-il raconté à propos de l'ex-femme de Jean Dujardin. Malgré son succès, Harlan Coben ne perd pas le sens des réalités et reste très engagé. Il réverse à des associations pour enfants malades toutes les sommes parfois ahurissantes – jusqu'à 12 000 euros – qu'il reçoit de ceux qui veulent voir leur nom apparaître dans l'un de ses romans, mais attention "ça peut être le nom du tueur ou juste une étiquette sur une boîte aux lettres".
Coline Chavaroche