Mardi 30 janvier 2018, Helena Noguerra fera son retour dans la petite lucarne avec un rôle inédit, celui d'une tueuse, dans Crimes parfaits. L'occasion pour elle d'évoquer sa carrière, à l'heure du demi-siècle approchant. À Télé Star, l'actrice et chanteuse de 48 ans se confie sur le temps qui passe et son évolution en tant qu'artiste.
En écho à Crimes parfaits, la soeur de Lio s'épanche sur la vieillesse, quelque chose de "flippant mais merveilleux aussi". "Le visage se détruit un peu et la gravité apparaît plus que lorsque vous aviez les traits bien lisses et bien mignons", explique l'intéressée. Et de rajouter : "Sans doute aussi que les gens du métier ne pensent plus à moi pour me déshabiller, puisque je ne suis plus à un âge que l'on déshabille. Et ça, j'en suis plutôt heureuse."
Epanouie, l'actrice dit se sentir "beaucoup plus libre" aujourd'hui et affirme oser plus en travaillant sur ses "pudeurs émotionnelles" tout en réglant son "problème de légitimité". "J'ai toujours eu du mal à trouver ma place", avoue-t-elle, non pas à cause du succès de sa soeur, mais parce qu'elle faisait plusieurs choses en même temps (chant, écriture, théâtre, télé, cinéma).
À l'aube de franchir un cap, celui des 50 ans, Helena Noguerra apparaît comblée, même si elle traverse parfois "des petites tristesses face au temps qui passe, car le champ des possibles se restreint et l'on comprend que la vie sera très courte". Et de rajouter néanmoins : "Je l'aime vraiment beaucoup ma cinquantaine qui arrive."
Par ailleurs, elle se confie également (dans ELLE) sur la tribune qui défendait la "liberté d'importuner" et dit avoir été "touchée, vexée, blessée et trahie". "Je n'ai pas trouvé de mots et j'ai pleuré", avoue la chanteuse qui vouait un culte à bon nombre des signataires de cette tribune, dont Catherine Deneuve.