Hélène Darroze (Top Chef), ses filles adoptives : 'Elles connaissent leur passé'

Partagée entre Londres et Paris, où se situent ses deux principaux restaurants, Hélène Darroze, nouvelle jurée de Top Chef sur M6, aux côtés de Jean-François Piège, Philippe Etchebest et Michel Sarran, jongle comme elle peut avec son emploi du temps. Maman de deux filles adoptives, Charlotte (7 ans) et Quiterie (5 ans), la chef se démène pour tout mener de front. Elle s'est confiée au magazine Femme Actuelle.

A la tête du Connaught en Angleterre et de son établissement parisien éponyme et étoilé au Guide Michelin, la chef, qui n'est autre que la marraine de Joy (6 ans), fille adoptive de Johnny Hallyday et Laeticia, ne compte plus les heures. Sa journée type ? "Je commence à 9h et termine à 23h, avec une petite pause à midi pour voir mes filles. Etre chef, ce n'est pas seulement être en cuisine. Il faut gérer la comptabilité, le management des équipes, la communication. Et comme j'aime les défis, j'ai beaucoup d'autres projets : l'organisation d'un dîner de charité à Londres, un voyage à New York et l'écriture d'un livre, encore secret", explique-t-elle, visiblement ravie de mener une vie à cent à l'heure.

Il faut dire qu'Hélène Darroze vit un peu un conte de fées puisque les personnalités se bousculent à ses tables. A Londres, elle a en effet cuisiné pour John Kerry, Kate Moss, Paul McCartney ou encore Steven Spielberg, et en France, pour Carole Bouquet, Laurence Ferrari et bien entendu les Hallyday.

Si Hélène Darroze a donc de quoi être fière de son travail, cette maman célibataire peut également se targuer d'avoir créé un lien unique avec ses filles adoptives. Depuis toujours, la cuisinière ne leur a jamais caché qu'elle n'était pas leur mère biologique. "Elles connaissent leur passé. Ce n'est pas un sujet tabou. Pour moi, il n'y a pas de différence entre être une maman biologique ou une maman d'adoption", explique-t-elle. D'ailleurs, Hélène Darroze se plaît souvent à raconter à son aînée un détail qui pour elle veut tout dire concernant le lien indéfectible qui les unit : "Il paraît que Charlotte ne cessait de pleurer à l'orphelinat et qu'elle a arrêté deux jours avant mon arrivée. Comme si elle m'attendait."

Sarah Rahimipour

Retrouvez l'intégralité de l'interview d'Hélène Darroze dans le magazine Femme Actuelle, en kiosques le 2 février 2015.