




![C'est durant son adolescence qu'elle a tenté de mettre fin à ses jours. "Je suis plus seule que jamais. [...] Je me noie. C'est trop grand, trop violent pour moi. Je suis larguée", écrit-elle. dans son ouvrage.
Hélène De Fougerolles pour la série télévisée "Balthazar" au photocall du troisième jour du festival international du film de La Rochelle, France, le 14 septembre 2018. © Patrick Bernard/Bestimage](https://static1.purepeople.com/articles/8/51/50/68/@/7545807-c-est-durant-son-adolescence-qu-elle-a-t-100x90-2.jpg)

Dans Sept à Huit en 2021,Hélène de Fougerolles confiait avoir eu bien du mal à accepter le fait que sa fille Shana, fruit de ses amours avec Eric Hubert, était différente. Elle mettra alors du temps à comprendre que sa fille présente des troubles autistiques. Sans fard, l'actrice a aussi évoqué sa santé à elle, et le moment où elle a pensé en finir. La santé mentale n'est heureusement plus autant un tabou qu'il y a quelques années. Et de plus en plus de célébrités touchées par certaines maladies ont rendu leurs combats publics. C'est le cas d'Hélène de Fougerolles.
À 50 ans, l'ancienne star de série Balthazar se confiait la même année, en 2021, à Paris Match concernant les hauts et les très bas qu'elle a connus. "Je me rends compte que je dois toujours prouver, convaincre, que rien n'est jamais acquis ! Ma situation s'aggrave à la vitesse grand V", admettait Hélène de Fougerolles, après s'être souvenue d'avoir été l'objet de (trop) nombreuses critiques. "Résultat, elle est criblée de dettes et son mental joue au yoyo entre l'anorexie et la boulimie. Tentative de suicide, hôpital psychiatrique", partageaient nos confrères dans un portrait qui lui était consacré.
C'est trop grand, trop violent pour moi
C'est aussi dans son ouvrage T'inquiète pas, maman, ça va aller, qu'Hélène de Fougerolles se livre sur ses combats. C'est durant son adolescence qu'elle a tenté de mettre fin à ses jours. "Je suis plus seule que jamais. [...] Je me noie. C'est trop grand, trop violent pour moi. Je suis larguée", écrit-elle. Un état suicidaire alarmant qui va la conduire à se faire interner dans un hôpital psychiatrique. Invitée par Isabelle Morizet dans Il n'y a pas qu'une vie dans la vie sur Europe 1, elle évoquait de nouveau ce terrible moment. "Vous resterez enfermée une semaine à l'hôpital, au service psychiatrique de l'hôtel-dieu à Paris", avait fait savoir l'animatrice.
"C'était il y a vingt ans, je ne sais pas comment c'est aujourd'hui, je ne sais pas si les anorexiques on les enferme dans des cages en verres, c'était le cas à l'époque. Il y a des aberrations sur la prise en charge, je n'ai pas du tout été accompagnée, avait alors débuté Hélène de Fougerolles. Je n'ai vu aucune empathie et aucune bienveillance. Dans ces endroits-là, je ne comprends pas comment on peut avoir envie de vivre. J'étais bourrée de cachets et je voyais toutes ces personnes, aucune souriante, et qui décidaient de me garder enfermée parce qu'ils estimaient que j'étais un danger pour moi-même." La vie finira par s'éclaircir de nouveau pour l'actrice qui obtiendra même en 1999 le César du meilleur espoir féminin pour le film Que la lumière soit! d'Arthur Joffé.
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