On ne présente plus Hélène de Fougerolles. À 47 ans, elle est une actrice présente dans le paysage médiatique depuis une trentaine d'années. Car oui, la jolie blonde qui a récemment décidé de quitter la série Balthazar s'est orientée très jeune vers ce milieu. Elle a même arrêté l'école à l'âge de 16 ans, ses professeurs lui avaient dit qu'elle obtiendrait un CAP esthétique-cosmétique, pour suivre ses rêves.
À cette époque, Hélène de Fougerolles, originaire du Morbihan, s'est installée à Paris pour y suivre différents cours d'art dramatique. Après avoir commencé par de la figuration, dans le clip de la chanson Comme un igloo (1992) d'Étienne Daho par exemple, elle a décroché ses premiers rôles au cinéma. Jean-Pierre Mocky lui a notamment fait confiance en 1993 dans Le Mari de Léon tout comme le britannique David Hamilton pour Bilitis 2. Hélène de Fougerolles est alors en pleine ascension et enchaîne les contrats. Elle a été vue dans plusieurs films à succès comme La Reine Margot, La Cité de la Peur ou encore Le Péril Jeune.
Tentative de suicide, hôpital psychiatrique
Mais son rêve à un prix et Hélène de Fougerolles l'a payé cher. En effet, "la vie d'actrice est faite de haut et de très bas", explique-t-elle dans les pages de Paris Match qui lui consacre un portrait ce jeudi 18 février 2021. "Je me rends compte que je dois toujours prouver, convaincre, que rien n'est jamais acquis ! Ma situation s'aggrave à la vitesse grand V", ajoute-t-elle après s'être souvenue d'avoir été l'objet de (trop) nombreuses critiques. "Résultat, elle est criblée de dettes et son mental joue au yoyo entre l'anorexie et la boulimie. Tentative de suicide, hôpital psychiatrique", résument nos confrères dans leurs pages.
Hélène de Fougerolles rebondit et décroche un premier grand rôle dans la comédie dramatique Que la lumière soit ! d'Arthur Joffé. Un rôle qui lui a permis d'être nommée au César du meilleur espoir féminin en 1999. Sa carrière est lancée et "la vie s'éclaircit" alors pour Hélène de Fougerolles. En parallèle, elle est une femme amoureuse et partage la vie d'Eric Hubert, un directeur de production avec qui elle s'est mariée en 1997 et dont elle a divorcé en 2004. C'est avec lui qu'elle accueille en 2003 leur fille Shana, dont atteinte d'autisme.
Toujours comédienne, Hélène de Fougerolles a développé de nouvelles passions, comme l'hypnothérapie. Pratique pour laquelle elle est titulaire d'un diplôme et qui l'aide à surmonter ses épisodes dépressifs. Elle s'est également lancée dans l'écriture et sort l'ouvrage T'inquiète pas, maman, ça va aller (éditions Fayard) le 24 février prochain dans lequel elle se confie sur son quotidien avec sa fille.