C'est un combat qui risque de ne jamais prendre fin. Celui contre l'homophobie continue de faire des milliers de victimes, par le harcèlement physique et moral, la discrimination et même la prison ou pire dans certains pays. La chanteuse Hoshi peut témoigner de l'obsession de certains envers une sexualité différente de cette supposément majoritaire.
Sur Twitter, la chanteuse âgée de seulement 24 ans est la cible d'homophobes qui ne supportent pas qu'elle puisse aimer les filles. L'interprète du tube Ta marinière a ainsi partagé la capture d'écran d'un message privé reçu d'un utilisateur du réseau social préféré des trolls et des prôneurs de haine. Dimanche 21 février 2021, elle a donc montré le message de Fuck Yandere Dev, son harceleur. "En fait, j'aime bien être raciste. On devrait te tuer tellement c'est horrible ce que tu fais, putain que le diable t'accueille", lui a écrit cet anonyme planqué derrière son pseudo. Un charmant message pour passer un bon week-end... Ce dernier joue d'ailleurs avec les nerfs d'Hoshi puisqu'il l'avait précédemment insultée en mars dernier avant de faire comme s'il avait des remords et s'était - faussement - excusé pour mieux revenir à la charge.
Hoshi, qui s'est sans doute forgée une carapace contre les insultes et les menaces malgré la douleur psychologique, est tout de même lassée d'être ciblée de la sorte. "Un an après ma prestation aux Victoires de la musique [prestation pendant laquelle elle avait interprété sa chanson Amour censure, conclue par un baiser lesbien, NDLR] je reçois toujours des menaces de mort. Mais je suis toujours là et vous aussi alors merci pour ça, vive l'Amour", a réagi la chanteuse.
La jeune star, en couple et heureuse, a reçu le soutien de ses fans mais aussi de gens du milieu. Son confrère Ycare a ainsi prôné une demande souvent répétée à la justice et à Twitter... "Lever l'anonymat sur les réseaux sociaux est une nécessité absolue ! Je le fume !!!!", a-t-il réagi, sous la colère.
Pour rappel, comme le souligne le site Justifit "selon l'article 222-17 du Code pénal, une menace de mort contre une autre personne est réprimée de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende lorsqu'elle est réitérée ou matérialisée par une image, un écrit ou tout autre objet."