Santa, Samanta Cotta de son vrai nom, sera en concert demain soir, vendredi 13 décembre à la salle Pleyel à Paris. Ensuite, elle sera de retour sur scène le 5 juin à Nantes, le 6 juin à Rennes, le 7 juin à Amiens, le 11 juin au Zénith de Paris, et le 12 juin à Caen. L’ex-membre du groupe Hyphen Hyphen s’est longuement confiée à nos confrères de Gala. Elle a évoqué son art, la façon dont elle voit la musique mais aussi la perte douloureuse de ses parents et son couple, sur lequel elle est plutôt discrète. Nos confrères écrivent au sujet de celle qui est arrivée déguisée en gladiatrice aux derniers NRJ Music Awards : "Santa portait presque à elle seule haut et fort les couleurs et l’héritage de la grande variété mélodique, conjuguant avec sa voix puissante sensibilité et grandiloquence, tradition et modernité".
Son artiste idéal ? Santa ne peut citer qu’un seul nom et explique que sa vision est plutôt "composite". "Il a le piano d’Elton John, les cordes de Moby, les voix de Céline Dion et de Johnny Hallyday. Sans oublier les accords de Michel Berger et de Véronique Sanson qui joueraient à quatre mains", a-t-elle détaillé. Si elle est épanouie dans sa carrière, la chanteuse originaire de Nice l’est aussi dans sa vie privée. En couple, elle a précisé à nos confrères : "J’ai toujours été à l’aise avec mon côté queer, fière de faire partie de cette communauté. Je ne l’ai jamais caché, je l’ai toujours assumé mais, parfois, ne pas voir les mentalités avancer plus vite me remplit de rage". En 2018, dans les pages de Libération, elle avait déjà confié être "en couple, avec une femme qui travaille aussi dans la musique". S'agit-il de la même personne, on ne le sait pas mais elle est heureuse en tout cas !
Santa s’est aussi livrée sur la perte douloureuse de ses parents. Elle qui a grandi sur la Côte d’Azur et qui a fréquenté le Lycée Masséna en plein centre de Nice, a eu un papa architecte et une maman chanteuse dans les années 1980 au sein du groupe de rock Daisy Duck. "Leurs attentes envers moi étaient tacites et je pensais avoir tous les choix possibles. Ils avaient confiance. J’ai grandi dans une ambiance terriblement libre et j’ai commencé le piano tout simplement parce qu’il y avait un piano dans le salon. Et lorsque j’ai pratiqué le sport [du judo, ndlr], je devais être la meilleure. Et j’étais la meilleure !", s’est-elle d’abord souvenue. Puis de révéler que sa mère avait "refusé de se lancer en solo lorsque son groupe s’est séparé", alors qu’elle, a fait le contraire et qu’elle n’en est pas peu fière. Son père a disparu en 2010 et sa mère en 2019, un deuil toujours aussi difficile à l'heure actuelle. "C’est un drame que je porte en moi. Est-ce que ma perception des choses a changé ? Oui. Depuis, je chante plus fort pour que mes chansons résonnent plus haut", a-t-elle conclu.