Lundi 2 mars 2020, un rapport du Haut Conseil à l'Égalité sur le sexisme en France a épinglé plusieurs émissions de télévision, dont Koh-Lanta (TF1). Alexia Laroche-Joubert, patronne d'Adventure Line Productions, ne comprend pas ce que le Haut Conseil reproche à l'émission d'aventure. En colère, elle a réagi auprès de nos confrères du Parisien et est notamment revenue sur la polémique autour du maillot de bain d'Inès, jugé trop sexy par certains téléspectateurs.
Dans le premier épisode de Koh-Lanta diffusé à la fin du mois de février, les fans du programme ont pu faire la connaissance d'Inès, une jeune et belle infirmière. Son maillot de bain (qui lui rentrait dans les fesses comme le rappellent nos confrères) a rapidement fait le buzz. Certains ont même été gênés. Sur ce sujet, Alexia Laroche-Joubert a été très claire : ses équipes ont tout fait pour que les téléspectateurs ne soient pas gênés par le choix personnel du maillot de bain de la jeune femme. "Certains plans auraient pu être plus suggestifs et on les a coupés. Je rappelle que ce sont les candidats qui choisissent la matière et la forme de leurs vêtements. Après la première épreuve, Inès a convenu qu'il n'était effectivement pas adapté à la sportivité des jeux. Elle en a donc mis un autre." Une annonce faite par Denis Brogniart il y a quelques jours et un changement de maillot réalisé dès le deuxième épisode. Alexia Laroche-Joubert poursuit : "Elle est majeure, c'est à elle de décider comment elle souhaite apparaître. Qui on est pour en juger ? Qui on est pour dire rhabille-toi ? Quand un candidat arrive avec un moule-bite, on ne lui demande pas de mettre un caleçon large."
Sérieusement échaudée par ce rapport, mardi 3 mars 2020, la productrice avait fait savoir sur le plateau des Grandes Gueules qu'elle souhaitait rencontrer Marlène Schiappa, la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes. Au Parisien, elle confirme sa volonté et annonce : "Je lui ai aussi envoyé un courrier, avec une demande de rendez-vous avec justification. Koh-Lanta n'aurait jamais dû être dans ce rapport. J'ai aussi écrit à Brigitte Grézy [présidente du Haut Conseil à l'Égalité, NDLR]. Maintenant, j'aimerais être entendue. Et je ne lâcherai pas."