Interdiction de l'abaya à l'école : "Ne me chauffez pas !", une maman emblématique de Familles nombreuses très agacée

Le sujet de l'interdiction de l'abaya (vêtement traditionnel féminin, qui consiste en une longue robe, ample et couvrante, ndlr) à l'école fait énormément jaser depuis quelques jours déjà... Sur les réseaux sociaux, certaines personnalités publiques ont d'ailleurs pris la parole à ce sujet, à l'image de Rofrane Bambara, maman devenue célèbre depuis sa participation à l'émission Familles nombreuses : la vie en XXL sur TF1. Le vendredi 1er septembre 2023, la jolie brune s'est emparée de son compte Instagram pour mettre les points sur les i une bonne fois pour toutes.

Les questions de l'inclusion et de la diversité sont à prendre très au sérieux. Mais pour la maman des quadruplés Noor, Hajar, Chemsy et Kheïry (le petit dernier étant atteint d'autisme), il y a des thématiques bien plus importantes sur lesquelles se pencher à l'heure actuelle. Dans sa story Instagram, l'épouse de Nasser Bambara a tenu à partager le message d'un(e) abonné(e) reçu en privé. "C'est aberrant... la laïcité et la liberté on a dit !", a déclaré cette personne en réponse à une story postée précédemment. Ce à quoi Rofrane Bambara s'est empressée de répondre : "L'INCLUSION de milliers d'enfants qui n'ont pas accès à la scolarité en France en 2023 par faute d'investissement de l'Etat qui priorise de sujets dits de 'diversion' pour éviter les vraies priorités et les droits fondamentaux qui ne sont pas appliqués pour tous les citoyens ! Donc oui, la priorité c'est L'INCLUSION par rapport à cette polémique de l'abaya..."

Je ne fais pas de politique

Visiblement très agacée, Rofrane Bambara a profité de ce coup de gueule pour expliquer plus en détails son point de vue sur ce sujet sensible. "Je ne m'exprime jamais sur tous les sujets politiques ou polémiques parce que j'estime que ce n'est pas mon rôle. Je ne fais pas de politique. Par contre, ne me chauffez pas sur le sujet de l'inclusion ! Abaya, pas abaya ? Les gars, je pense qu'on a des choses plus urgentes en France à gérer, genre le harcèlement scolaire, ouvrir plus de structures pour accueillir les enfants/personnes en situation de handicap, la revalorisation des salaires des intervenants auprès des personnes en situation de handicap (qui sont sous-payées et à qui on demande un travail colossal). Ça, c'est que sur le sujet du handicap. Il y a bien-sûr énormément d'autres priorités en France en 2023, qui sont doucement mises de côté hein !", a-t-elle écrit pour conclure. Nul doute que cette prise de position risque de faire jaser également...