Le numéro de septembre 2018 du magazine Vanity Fair consacre sa Une à l'élégante Isabelle Adjani. Actuellement à l'affiche du nouveau film de Romain Gavras, Le monde est à toi, l'iconique actrice française se livre dans les colonnes du célèbre titre.
Elle se confie notamment sur ses parents, sujet qu'elle a déjà abordé par le passé, et en particulier sur sa maman ("Je n'ai jamais eu de complicité avec ma mère, dit-elle, elle ne voulait pas que je réussisse, elle ne supportait pas mon côté intellectuel") ou encore de son père, "un intellectuel brisé" qui "punissait" la fille comme la mère. On apprend un autre versant sobre de son papa, Mohammed rebaptisé Jim, face à Augusta (Gusti), la mère d'Isabelle. "Comment fait-on pour continuer à aimer un homme qui vous a arraché à vos enfants ?", s'interroge l'actrice en écho aux deux enfants en bas-âge qu'avait sa mère d'origine allemande au moment où elle a rencontré le futur père d'Isabelle Adjani.
Dans l'interview, il est également question d'un sujet plus rare : Daniel Day-Lewis, le dernier grand homme de la vie d'Isabelle, et le père de Gabriel-Kane. "Ils avaient envie d'arrêter et de vivre au plus proche de la nature", écrit le romancier David Foenkinos pour Vanity Fair. Et d'évoquer une anecdote où le multi-oscarisé acteur britannique fait une remarque qui restera gravée dans la mémoire de sa compagne de l'époque. "Je ne comprends pas comment Arthur Miller a pu épouser Marilyn Monroe. Elle était grosse", aurait ainsi lâché l'acteur de There Will Be Blood et Gangs of New York. Ce qui fait dire aujourd'hui à Isabelle Adjani, avec un brin d'humour : "Il y avait intérêt à rester mince !".