Forte d'une solide expérience d'actrice ainsi que de metteur en scène de théâtre et cinéma, Isabelle Nanty est une artiste aux anges. Dans sa vie privée, elle nage également dans le bonheur grâce à sa fille, Tallulah. Mais tout n'a pas toujours été simple pour l'artiste populaire, elle se confie dans le magazine Gala.
Le sujet est délicat mais Isabelle Nanty en parle avec franchise de son rôle de mère : "A trente ans, j'ai appris que je ne pourrais jamais avoir d'enfants. Parce que je suis une enfant Distilbène [un médicament qui a provoqué des anomalies génitales et de stérilité notamment]. Je réunis d'ailleurs tous les 'dys' : dyslexique, dysprasique, dyscalculique... ! J'ai choisi d'adopter seule. Quand j'ai rencontré ma fille, elle avait dix-huit mois. Elle aussi m'a adoptée."
Adorable fillette qu'on a pu voir en 2012 lors de l'avant-première de Blanche-Neige, la fille d'Isabelle Nanty est aujourd'hui une adolescente protégée des médias. Elle possède un compte Facebook, mais celui-ci ne laisse voir au public que son doux visage.
Isabelle Nanty a pour priorité de protéger sa fille : "Je me réfère souvent à la très belle expression de mon père au sujet de l'éducation : 'Passe devant, suis moi.' Il ne faut pas boucher la vue de son enfant. Il faut qu'il se projette lui-même dans son avenir.'" Celle qui incarne une maman poule dans Les Tuches 3 s'exprime également sur le rapport que sa fille a avec la notoriété de sa mère : "Je pense que pour un enfant d'acteur, c'est délicat de devoir partager son parent d'une part et de voir sa mère dans des costumes ridicules d'autre part, comme lorsque je joue Gladys dans Les Profs, avec ses énormes nichons... Pour elle, ce doit être parfois gênant."
L'adolescence n'est pas un âge facile d'ailleurs, l'enfant complexée qu'a été Isabelle Nanty s'en souvient et n'en garde pas un souvenir très joyeux : "Je suis devenue très complexée et je pense que ça m'est resté." Aujourd'hui, si elle se réjouit d'avoir accompli de belles choses, elle pense être passé à côté de sa vie de femme et à côté de certaines personnes : "Mais je n'ai pas de regrets."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Gala du 31 janvier 2018