Encensé pour son premier roman, intitulé L'appel du coucou, Robert Galbraith s'est en fait avéré être le pseudonyme de... J.K. Rowling ! Très vite démasquée par le journal Sunday Times après une gaffe de son cabinet d'avocats, l'auteure de la saga Harry Potter a d'abord fait part de sa colère. Mais comme elle l'avait sous-entendu, la romancière compte finalement continuer à écrire sous cette deuxième identité et publiera prochainement la suite de son premier roman policier...
Attachée au personnage qu'elle s'est créé pour être à l'abri de l'agitation médiatique et de toute pression, J.K. Rowling a annoncé qu'une suite était déjà prête sur le site internet dédié à ce nouveau projet. "J'ai passé tout le week-end à m'entraîner pour que la signature de Robert Galbraith soit reconnaissable et ressemblante", a expliqué l'auteure, qui prend plaisir à dédicacer L'appel du coucou depuis quelques semaines.
Il faut dire que J.K. Rowling a de quoi être heureuse puisque "grâce" à la boulette de son cabinet d'avocats, les ventes de ce "premier roman remarquable" selon la critique anglaise ont explosé, avec une augmentation record de 41% la semaine dernière. L'appel du coucou avait dû être imprimé à 140 000 exemplaires pour répondre à la demande, alors que J.K. Rowling n'en avait vendu que 1 500 copies avant d'être démasquée, bien qu'elle se défende d'avoir voulu faire un coup marketing.
J.K. Rowling a d'ailleurs révélé sur son site internet que deux chaînes de télévision lui avaient proposé d'adapter le roman, l'histoire d'un soldat blessé en Afghanistan devenu détective privé, avant même qu'on connaisse le véritable auteur, et que la suite était déjà prête. Elle sera publiée l'année prochaine, toujours sous le nom de Robert Galbraith. Un nom choisi car elle a "toujours voulu s'appeler Ella Galbraith" par admiration pour Robert F. Kennedy, l'ancien président américain. Un nom qui pourrait donc rapidement devenir aussi connu que celui de J.K. Rowling...