La romancière anglaise J.K. Rowling aurait mieux fait d'utiliser la cape d'invisibilité de son héros planétaire Harry Potter si elle voulait se faire discrète. La richissime maman du sorcier à lunettes a été démasquée par le journal Sunday Times, qui révèle ce dimanche 14 juillet 2013 qu'elle se cache sous le pseudonyme de Robert Galbraith, auteur d'un roman succès intitulé L'appel du coucou.
Depuis le succès mondial de l'excellente et très addictive saga Harry Potter, la romancière J.K. Rowling est attendue au tournant par les critiques spécialisés et les lecteurs. Si elle a une nouvelle fois connu le succès en septembre dernier avec son nouveau livre intitulé Une place à prendre, malgré des critiques mitigées, l'Anglaise de 47 ans ne s'attendait probablement pas à faire un tabac avec son roman policier L'appel du coucou (The Cuckoo's Calling, en VO). Ce polar, publié au mois d'avril par la maison d'édition Sphere (laquelle est rattachée au groupe Little, Brown Book qui a publié Une place à pendre), s'est écoulé à 1 500 exemplaires en format relié. Un score qui paraît dérisoire mas qui doit être rapporté au nom de l'auteur qui l'a signé : Robert Galbraith. Un parfait anonyme... Enfin, presque !
En effet, après enquête, le Sunday Times a découvert que l'auteur salué par les critiques pour ce "premier roman remarquable" et "aussi accompli" n'était autre que J.K. Rowling. D'ailleurs, la romancière a fini par l'avouer dans les pages du journal. "J'avais espéré garder le secret un peu plus longtemps. Etre Robert Galbraith a été une expérience tellement libératrice", a-t-elle expliqué. Elle s'est dite ravie d'avoir pu publier un livre "sans qu'il y ait toute cette attente ou tout ce battage autour" et confie avoir fortement apprécié "de voir comment il était accueilli sous un nom différent".
L'appel du coucou met en scène Cormoran Strike, un ancien soldat blessé en Afghanistan devenu détective privé, qui enquête sur le suicide d'un mannequin.
Thomas Montet