Auteure d'un roman policier à succès intitulé L'Appel du coucou, J.K. Rowling avait choisi de se cacher derrière le pseudonyme étonnant de Robert Galbraith. Mais celle qui est devenue richissime grâce à la saga Harry Potter a été rapidement démasquée par le journal Sunday Times. Mais aujourd'hui, on sait désormais comment l'information a fuité, et la romancière est "très en colère"...
Malheureusement pour J.K. Rowling, c'est bien de son entourage que vient la gaffe, et plus précisément de son cabinet d'avocats, Russells, qui a avoué sa faute dans un communiqué, s'excusant "sans réserve". La raison ? C'est un collaborateur, Chris Gossage, qui a révélé l'information à son épouse ainsi qu'à la meilleure amie de sa femme. Et cette dernière, Judith Callegari, a ensuite trahi le secret en créant un compte Twitter pour en informer le Sunday Times ! Pas peu fière de son scoop, cette mère de deux enfants n'a tout de même pas donné sa source au journaliste qui lui a demandé comment elle était persuadée que Robert Galbraith était J.K. Rowling. "C'est juste que je le sais", a-t-elle écrit avant d'effacer ses tweets.
Russells, qui avait "totalement confiance" en Chris Gossage, s'est donc retrouvé bien embarrassé de voir le secret éventé dans la presse. "Quand nous avons appris les détails de cette situation, nous en avons tout de suite fait part aux agents de J.K. Rowling", a expliqué le cabinet d'avocats, tout en démentant avoir voulu faire un coup de communication. "Nous pouvons ainsi confirmer que cette fuite ne fait partie d'aucun plan marketing, et que ni J.K. Rowling, ni ses agents n'étaient impliqués."
Après avoir fait part de sa déception au Sunday Times lorsque son identité avait été révélée, dimanche 14 juillet, J.K. Rowling s'est ensuite déclarée "très en colère" dans un communiqué. "Dire que je suis déçue est un euphémisme. Je pensais pouvoir attendre une confidentialité totale de la part de Russells, un cabinet professionnel réputé, et je suis très fâché que ma confiance ait été trahie", a-t-elle déploré dans un communiqué publié jeudi 18 juillet. "Seul un petit nombre de personnes connaissaient mon pseudonyme, et ça n'a pas été plaisant de se demander pendant des jours comment une femme, dont je n'avais jamais entendu parler avant dimanche, a pu découvrir quelque chose que la plupart de mes amis les plus proches ne savaient même pas."
Si J.K. Rowling se sent trahie et que Russells se défend de tout plan de communication, cette gaffe se révèle être un superbe coup marketing. Initialement vendu à 1 500 exemplaires et crédité d'un excellent retour critique, L'Appel du coucou (Ed. Little, Brown and Company), qui sortira chez Grasset en octobre 2013, a dû en imprimer 140 000 exemplaires d'un coup pour satisfaire la demande ! Un succès qui pourrait finalement bien donner des idées à l'auteure de 47 ans, déjà revenu avec un premier roman publié depuis le succès d'Harry Potter, Une place à prendre, en septembre dernier, puisqu'elle a laissé entendre que Robert Galbraith écrirait une suite à ce polar...