Accusé de harcèlement sexuel et de comportement inapproprié, James Franco nie en bloc, qualifiant ces affirmations de "licencieuses" et de "fausses". Violet Paley et Sarah Tither-Kaplan, deux anciennes étudiantes de l'acteur, ont porté plainte contre lui en octobre 2019. Et il va plus loin.
Rappel des faits : en janvier 2018, dans le cadre des révélations qui suivent l'affaire Harvey Weinstein et à la suite de sa victoire aux Golden Globes, des accusations d'abus sexuels sont portées à son encontre par Violet Paley et Sarah Tither-Kaplan, ainsi que plusieurs de ses anciennes élèves. Puis, dans le Los Angeles Times, il est accusé par cinq femmes d'avoir eu un comportement inapproprié à leur égard et/ou de les avoir harcelées sexuellement. Les faits remonteraient à 2014.
C'est au tour de James Franco de se rebiffer. L'acteur de 41 ans a déposé auprès du tribunal une objection écrite à la plainte déposée. Selon le site du magazine People, les avocats de Franco ont déclaré : "Bien que les allégations licencieuses de la plainte aient fait les choux gras des tabloïds, elles sont également fausses, incendiaires et juridiquement sans fondement et elles ont été introduites de manière inappropriée sous la forme d'un recours collectif en grande partie pour gagner en visibilité." Ils ont ajouté que "ce procès [était] une parodie de justice et l'aboutissement d'une campagne sans mérite qui a injustement terni la réputation durement gagnée d'un homme bien".
Par ailleurs, les avocats s'en sont pris personnellement aux plaignantes. "Mme Tither-Kaplan a toujours exprimé sa gratitude d'avoir eu l'opportunité de travailler dans des productions nominées aux Emmy Awards avec Franco, l'un de ses professeurs (...). Le directeur de casting et d'autres personnes impliquées dans ces films ont confirmé que toutes les actrices, y compris Tither-Kaplan, avaient été mises au courant au préalable des scènes de nudité, que [les membres du personnel sur le plateau, NDLR] s'assuraient constamment que les actrices se sentaient à l'aise, qu'elles avaient signé les autorisations à la nudité, et que personne – y compris Tither-Kaplan – ne s'est jamais plaint."