Loin d'être un acte maladroit visant à promouvoir une de ses nombreuses oeuvres, James Franco a de nouveau dérapé, en insultant un éminent critique du New York Times.
De retour au théâtre pour la pièce Of Mice and Men (Des souris et des hommes, adaptée du roman de John Steinbeck) aux côtés de son complice sur scène Chris O'Dowd, James Franco n'a pas apprécié qu'on s'en prenne à son travail. Dans le New York Times, Ben Brantley n'a pas été très tendre avec la pièce que donne Franco, la qualifiant de "production aussi fluide qu'un diorama dans un musée d'histoire". Courroucé par la virulente critique, James Franco a déversé un torrent de haine sur son Instagram, affirmant que "Ben Brantley est une telle petite salope qu'il devrait bosser pour Gawker", avant de qualifier le critique du NYT d'"idiot".
S'il a retiré son message des réseaux sociaux depuis, James Franco n'est en rien excusable. Et pour cause. L'acteur américain avait déjà frappé par le passé, d'une manière un peu plus polie, mais tout aussi incendiaire. En 2010, alors qu'il sortait son roman Palo Alto, il s'en était pris à Maureen O'Connor, à qui il avait refusé de parler, et à une autre journaliste, lors de cette même soirée. Toutes deux avaient un point commun aux yeux de James Franco : le site Gawker, spécialisé dans le gossip, tout ce que Franco déteste.
Une nouvelle sortie ratée pour James Franco, que l'on a croisé le 16 avril dernier, soutenu par son frère Dave, à la première de sa pièce avec la belle Leighton Meester, Katie Couric, et Minka Kelly. Récemment, l'acteur avait fait le buzz autour de la promo du film Palo Alto, adapté de son roman. Il avait été accusé d'avoir dragué une jeune fille de 17 ans prénommée Lucy, rencontrée brièvement après une représentation de sa pièce Des souris et des hommes, à New York. Jetant le doute sur un acte promotionnel pour son film Palo Alto – qui met en scène un professeur tombant amoureux d'une de ses élèves –, James Franco avait fini par s'excuser, s'avouant "embarrassé".