Il y a dix mois, Jason Collins devenait le premier jouer NBA en activité à révéler son homosexualité. Un coming-out qui a ouvert la porte à de nombreux athlètes de haut niveau, à l'image du plongeur britannique Tom Daley ou du grand espoir du foot US Michael Sam. Hasard ou coïncidence, le joueur n'a aujourd'hui plus de club...
Alors qu'il avait reçu de nombreux soutiens après avoir révélé ses préférences sexuelles, Jason Collins se retrouve aujourd'hui sans club. À 35 ans, celui qui peut aussi bien jouer pivot qu'ailier fort n'a toujours pas trouvé de franchise souhaitant s'offrir ses talents de défenseur.
Et contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce n'est pas son coming-out qui l'a blacklisté, mais bien son âge et son talent de basketteur. Du moins, c'est ce qu'affirme le nouveau commissioner de la NBA (sorte de patron de la prestigieuse ligue), Adam Silver. "D'après tout ce que j'ai entendu dire, c'est pour des raisons liées au basket que Jason n'a pas trouvé de contrat", a-t-il ainsi expliqué à ESPN dans des propos rapportés par le site Basket Session. Pour lui, il serait davantage question de choix tactiques et de l'âge du vétéran.
"Nos équipes cherchent avant tout à gagner et Jason a attendu très tard dans sa carrière pour faire son annonce... Nous voulons que nos équipes prennent les meilleures décisions possibles concernant le basket. Au final, c'est tout ce qui compte et je suis sûr que Jason ne s'est jamais attendu à avoir un régime de faveur en raison de son coming-out", a-t-il ajouté. Sous-entendu, si Jason Collins l'avait fait au début de sa carrière, il aurait aujourd'hui une place dans un roster NBA.
Son chômage technique apparaît donc surprenant, d'autant plus que Jason Collins est un excellent défenseur capable de jouer les big men ou de les faire souffler quelques minutes, ce que les coachs ont tendance à rechercher afin de préserver leurs stars. Fin de carrière prématurée pour Jason Collins ? À suivre...