De combat personnel, la lutte deJason Patric pour la garde de son fils de 3 ans, Gus, est en passe de devenir une affaire nationale. L'acteur de 47 ans, qui se bat actuellement pour que la justice américaine lui reconnaisse des droits parentaux sur son fiston (né par insémination artificielle tandis que la star n'était plus en relation avec la mère), vient en effet de témoigner de sa situation devant une poignée de législateurs californiens. Le but ? Appuyer la loi d'un sénateur selon laquelle les donneurs de sperme pourraient à l'avenir et s'ils le désirent, avoir un mot à dire dans l'éducation de leurs bambins.
Car pour l'instant, la loi américaine est claire : lorsqu'un homme fait un don de sperme à une femme avec laquelle il n'est pas marié, il n'a alors aucun droit de paternité. C'est malheureusement le cas qui s'applique à Jason Patric. En couple avec Danielle Schreiber jusqu'en 2009, la star accepte quelque temps après la rupture de donner un peu de sa semence à son ex-compagne, pour le résultat qu'on connaît aujourd'hui. Si un retour de flamme, survenu peu de temps après la naissance de Gus, a permis à Jason Patric de fréquenter tout de même son fils, l'acteur assure se voir, depuis 25 semaines, refuser catégoriquement un droit de visite - un refus émanant bien évidemment de la maman du bambin.
Mais Jason Patric ne l'entend pas de cette oreille et grâce à l'appui du sénateur Jerry Hill, a bien l'intention de faire changer les choses. Pour ce faire, l'acteur vu dans Ma vie contre la tienne a donc mis les bouchées doubles et s'est présenté devant un comité de législateurs auprès desquels le beau brun a fait état de son désarroi.
"Nous aimons élever nos enfants, nous aimons nos enfants, mais quand nos relations se détruisent, on se retrouve avec l'étiquette de 'donneur de sperme', a livré Jason Patric. C'est une expression qui n'a jamais été prononcée sous mon toit, c'est une expression que Gus ne sait même pas dire", a-t-il confié, assurant avoir toujours joué le rôle de père présent et dévoué. C'est bien là la seule carte à jouer pour l'acteur : prouver par "a + b" que, depuis le début, il s'occupe corps et âme du petit Gus. Mais curieusement, du côté de Danielle Schreiber, ce n'est pas exactement le même son de cloche. "Il n'a jamais changé une seule couche", déclarait-elle récemment à la chaîne NBC. Affaire toujours à suivre...