Jean-Luc Reichmann est l'un des animateurs préférés des Français et on comprend pour quelle raison. Chaque jour, il partage sa bonne humeur dans Les 12 Coups de midi, sur TF1. A l'antenne mais également loin des caméras, il est toujours bienveillant avec les candidats et son public. Si aujourd'hui, le compagnon de Nathalie Lecoultre est bien dans ses baskets, cela n'a pas toujours été le cas. La faute à sa tache de vin située au niveau du nez.
Jean-Luc Reichmann a en effet un angiome qui l'a longtemps complexé. Durant son enfance, sa maman a tenté, en vain, de le faire disparaître grâce à des séances de laser à l'hôpital. Le présentateur de 60 ans a donc dû apprendre à vivre avec et ce n'était pas tous les jours simple. La raison ? Il a été victime de moqueries à cause de sa particularité. "Entre cinq et sept ans, je me souviens de petites piques du genre : 'Ta mère avait envie de fraise', 'Nez rappé', etc. Au début, c'est un jeu et après ça fait mal", avait-il expliqué à l'occasion d'une interview pour Télé Poche, en mars 2021. Ses camarades de classe n'étaient pas les seuls à le railler. Certains professeurs aussi s'y mettaient, comme celui de mathématiques qui l'appelait "Reichmann le rouge" et son professeur de français "la tâche".
Sa différence, Jean-Luc Reichmann l'a ensuite cachée aux téléspectateurs lorsqu'il présentait Les Z'amours. "Après une année, je commençais à effacer le fond de teint avec les doigts. Les producteurs voulaient faire de moi le gendre idéal, je leur ai dit que je ne me reconnaissais pas, ce n'était pas moi. J'avais l'âge d'assumer ma tache. C'est à 7 ans, dans la cour de récré, que c'était difficile. Le pire a été mon prof de français : 'La tache, au tableau !' C'est violent à 14 ans, à la période où la séduction se développe", avait-il expliqué à Voici en avril dernier.
C'est notamment sa soeur Marie-Laure qui l'a aidé à surmonter son complexe. Elle est atteinte de surdité, il a donc relativisé quant à sa situation. "Elle a été comme un 'détonateur' pour moi. On s'est aperçu tardivement qu'elle était sourde à 97%. Ici, elle avait 3 ans et moi, 13 ou 14. C'est à cet âge-là que j'ai compris que, finalement, ma tache n'était pas grand-chose en comparaison de son handicap. J'avais – et j'ai toujours – un devoir de protection envers ma petite soeur, qui était encore plus montrée du doigt que je ne l'étais", a expliqué Jean-Luc Reichmann à TV Grandes Chaînes, en février 2020).
Son combat pour la différence, il la livre désormais notamment dans sa série Léo Mattei.