La descente aux enfers se poursuit pour Jean-Marc Morandini (51 ans). Après sa mise en examen pour "corruption de mineur" et "corruption de mineur aggravée" et après son placement sous contrôle judiciaire ce 23 septembre, les rares médias qui soutenaient encore l'animateur embourbé au départ dans l'affaire des castings scabreux au nom de la présomption d'innocence lui ferment tour à tour leur porte.
Si nous apprenions ce week-end par le biais de Télé Star et du Parisien que NRJ12 remontait le futur numéro de l'émission Crimes – diffusé ce lundi 26 septembre – afin que l'animateur n'apparaisse plus à l'antenne et que la chaîne cherchait carrément un nouvel animateur pour son rendez-vous à succès, nous apprenons ce lundi grâce à nos confrères du site lesjours.fr que la chaîne d'information en continu iTÉLÉ emprunte le même chemin.
Selon eux, l'annonce de la non-arrivée de Jean-Marc Morandini sur la chaîne a été formulée en interne auprès de la Société des journalistes (SDJ) par la direction d'iTÉLÉ. "Suite à la mise en examen de Jean-Marc Morandini et 'compte tenu de la gravité des faits qui lui sont reprochés', Serge Nedjar [directeur de la chaîne, NDLR] et Gérald-Brice Viret [directeur de Canal+, NDLR] disent à la SDJ que Jean-Marc Morandini ne viendra pas sur iTÉLÉ, sauf contre-ordre", peut-on lire dans cette annonce. Il est certain que les chaînes de télévision et la radio qui employaient le journaliste se doivent d'attendre les résultats judiciaires après la mise en examen de vendredi dernier. Elles doivent également attendre les résultats de l'enquête concernant les castings scabreux de la web-série Les Faucons, une autre information judiciaire ayant été ouverte et confiée à la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP).
Vendredi 23 septembre, l'avocat de Jean-Marc Morandini, Me Patrick Klugman, se félicitait sur BFMTV de cette mise en examen, estimant qu'elle permettait à son client de se défendre des faits très graves qui lui sont reprochés. Dans la foulée, Me Francis Szpiner, l'avocat de l'association La Voix de l'enfant (constituée partie civile) et de l'un des deux jeunes plaignants, réagissait sur la même antenne : "J'ai vu que l'avocat de M. Morandini disait que son client était soulagé d'être mis en examen, nous aussi nous le sommes ! Je rappelle qu'au départ, on nous a crié au complot, à la manipulation, et je vois qu'aujourd'hui, on est plus raisonnables."
Jean-Marc Morandini reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à la clôture judiciaire de ces affaires pénales.